Quatrième de couverture
En te créant, Zoomby, le docteur Labro voulait que tu soit heureux. Mais ceux à qui il t'a donné ne t'aimaient pas.
Tu as souffert.
Les étranges créatures venues des étoiles t'aimaient trop.
Elles t'on fait, pour te payer de tes peines, un horrible cadeau.
Sur cette Terre où les âmes sont aussi polluées que les rivières, tu n'avais pas de place, Zoomby.
Critiques
Une expédition interstellaire qui ramène sur Terre une sorte d'entité éparse qui digère des radiations atomiques en vue de son « expansion » finale ; un robot homéostatique, Zoomby, qui grandit comme un humain normal ; le fonctionnement d'un grand hôpital ou l'on soigne (sans succès) les maux dûs aux radiations — le tout dans une ambiance vigoureusement brossée et fort crédible du XXIe siècle terrestre avec surpopulation, pollution, famine, violences... L'auteur synthétise son opinion sur la SF par cette phrase : « La science-fiction a toujours reflété les peurs de l'homme. Si vous découpez l'histoire de cette littérature... vous obtiendrez des couches d'angoisse superposées. » On lui doit en outre cet intéressant slogan anti-space-opéra : « Des bouleaux et pas des vaisseaux ! » Au sein d'une collection souvent brocardée pour ses auteurs réactionnaires et belliqueux, Vincent Gallaix émerge et fait tache, comme il y a peu Pierre Suragne. Emergence hélas brève : il paraitrait que ce jeune auteur vient de mourir, après son deuxième roman... Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/10/1976 dans Fiction 273 Mise en ligne le : 11/11/2013
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