Quatrième de couverture
Un objet inconnu apparaît dans la galaxie et devient de plus en plus brillant.
C'est une super-nova qui se dirige vers la Terre et va la transformer en enfer par ses radiations, enfer de chaleur, puis enfer de glace, et le jour lui-même ne se lèvera plus.
Cameron, le grand savant qui a eu le premier connaissance du danger et quelques autres échapperont à la catastrophe.
Mais sur la Terre désolée, la question reste posée : quelle est la puissance cosmique qui a menacé notre monde d'un cataclysme total,
et qui, à la dernière minute, a épargné l'Ecosse et, peut-être, quelques autres régions ?
Critiques
C'est, comme son titre l'indique, un de ces « romans-catastrophes » chers aux Britanniques. Moins lyriques que Ballard, les Hoyle se veulent plus scientifiques (le père n'est pas astronome pour rien), et toute la première partie est consacrée à la découverte d'un quasar, gigantesque explosion au cœur de la galaxie — il y a même deux pages d'équations ! La deuxième moitié, c'est un Malevil écossais : le physicien Cameron retrouve sa vocation de chef de clan. Ni sa science ni son habileté ne suffiraient pourtant à sauver ses Highlanders sans lintervention d'une entité qui — comme dans le Nuage noir — est supérieure à l'homme sans être Dieu. En dépit de cet essor final de l'imagination, le roman, comparé à A comme Andromède, est d'un réalisme beaucoup plus étroit, plus terne aussi peut-être. George W. BARLOW Première parution : 1/10/1976 dans Fiction 273 Mise en ligne le : 11/11/2013
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