Voici le premier volume des aventures de Perry Rhodan, le major de l'espace, cet être exceptionnel qui va vous entraîner à sa suite dans les histoires les plus fabuleuses et les plus passionnantes !
1971. La fusée « Astrée » est lancée vers la Lune, sous le commandement du major Perry Rhodan. Ils découvrent sur notre satellite un spacionef inconnu, commandé par Thora et Krest, deux Arkonides. La situation de ces êtres venus de très loin semble désespérée, car l'équipage est apathique. Seuls Thora et Krest ont encore un peu de volonté, bien que ce dernier soit condamné par la leucémie.
Perry Rhodan propose à Krest de le ramener sur Terre pour le guérir. En échange, le savant fournira à Rhodan le moyen d'empêcher la guerre atomique menaçant entre les Occidentaux et la Fédération Asiatique.
L' « Astrée » atterrit volontairement dans une zone isolée du désert de Gobi pour se soustraire aux influences de toutes les nations. Perry Rhodan crée le plus petit, mais le plus puissant, Etat de la Terre : la Troisième Force, et réussira à obtenir l'union des peuples.
Jusqu'à présent les romans de science-fiction allemands que nous connaissions se caractérisaient par le plus tenace ennui : sérieux, solides, mais gris, ternes et ne nous accrochant jamais.
Opération Astrée, premier d'une longue série, tranche heureusement sur cette grisaille. Nous croyons lire un fort bon space-opera américain de la catégorie Murray Leinster. Tout s'y trouve : Perry Rhodan, major yankee commandant la première expédition lunaire, et qui, arrivé au but, n'y trouve pas des Russes ou des Chinois, mais un vaisseau spatial extra-terrestre naufragé depuis quelques mois. Ces Stellaires de l'Empire Galactique, abouliques, bourrés de science et de complexes, n'ont même plus le courage de guérir leur chef. Rhodan le fera. En échange, mettant la main sur les secrets scientifiques et militaires, il utilisera ses connaissances pour créer dans le désert de Gobi une « Troisième Force », un État peuplé de quatre ou cinq individus, mais dont la puissance menaçante oblige les Grands de la Terre à s'unir.
Rhodan est une bonne copie du héros américain standard. Il est seulement nettement plus intelligent que ses modèles ; il pense moins aux U.S.A. qu'à l'humanité et ne croit pas que Liberté, Démocratie, Justice doivent se confondre avec le nombril de Babbit et de sa Mom.