Pas de texte sur la quatrième de couverture.
Critiques
L’étonnante Japonaise est toujours en vie et mieux armée que jamais, et cet ouvrage est très probablement le meilleur de la série. L’ennuyeux au départ était que Madame Atomos était trop parfaite. Heureusement, depuis, ses agents échappent à son emprise une heure par jour, ce qui permet au suspense de se prolonger. Mais cette faille dans son pouvoir, et la perte de sa base flottante, n’ont en rien privé Madame Atomos de ses ressources. Et l’arme absolue qui doit mettre les U.S.A. à genoux, qui doit semer le chaos, la famine, la mort est bien la plus inattendue : c’est la santé ! Madame Atomos transforme le Rhode Island en un Éden : plus de maladies, les moribonds reviennent à la vie, les cancéreux guérissent ; ailleurs on peut mourir, Ici on vit. Et de cette résurrection, par l’impeccable logique des événements, va surgir le désordre, et une guerre civile en promesse.
Dirais-je que j’ai un gros reproche à formuler ? Le regret que Caroff n’ait pas exploité à fond son sujet. Certes, il le développe, mais rapidement, à grandes touches. Et comme il sait camper une atmosphère, tirer toutes les conséquences d’une situation, poindre des foules… Je me plains qu’il ne nous ait pas écrit quatre cents pages sur ce sujet.
Jacques VAN HERP Première parution : 1/9/1967 dans Fiction 166 Mise en ligne le : 5/11/2022
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