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Les Océans de Vénus

Isaac ASIMOV

Titre original : Lucky Starr and the Oceans of Venus, 1954
Première parution : États-Unis, New York : Doubleday, 1954 (signé Paul French)   ISFDB
Cycle : David Starr / Jim Spark  vol. 3 

Traduction de Paul COUTURIAU
Illustration de Ray FEIBUSH

LEFRANCQ CLAUDE (Bruxelles, Belgique), coll. Lefrancq en poche précédent dans la collection n° 1012 suivant dans la collection
Dépôt légal : 1997
Roman, 176 pages, catégorie / prix : 37,10 F
ISBN : 2-87153-437-3
Format : 10,9 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction

Le crédit à Danny Flynn comme illustrateur est erroné.

Autres éditions

Sous le titre Jim Spark et la cité sous la mer   HACHETTE Jeunesse, 1978
   in David Starr justicier de l'espace, LEFRANCQ CLAUDE, 1993
   in David Starr justicier de l'espace, 1996
Sous le titre Vénus contre la Terre
   PRESSES DE LA CITÉ, 1955

Quatrième de couverture
     « Les océans de Vénus » a été écrit en 1954, et la description de la surface de Vénus était conforme aux connaissances astronomiques de l'époque.
     Cependant, depuis 1954, l'étude astronomique du système solaire intérieur a fait d'énormes progrès grâce à l'utilisation des fusées et des ondes radar.
     A la fin des années 50, l'analyse des ondes radio reçues de Vénus détermina que la surface de la planète était beaucoup plus chaude que ce que l'on croyait.
     Le 27 août 1962, la sonde MARINER fut lancée en direction de Vénus. Le 14 décembre 1962, la sonde frôla la surface de la planète à une altitude de 21.000 miles. L'analysé des ondes radio émises par Vénus permit de constater que la surface totale de la planète était, effectivement, de loin supérieure à la température d'ébullition de l'eau.
     Extrait de la préface d'Isaac Asimov
 
     Au cours du troisième roman de ce cycle, David Starr va affronter, au milieu des océans de Vénus, une étrange espèce de grenouilles qui semble avoir asservi l'esprit des hommes...
Sommaire
Cacher les différentes éditions des textes
1 - Préface (Foreword, 1972), pages 3 à 4, préface, trad. Paul COUTURIAU
Inédit.

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition PRESSES DE LA CITÉ, Captain W.E. Johns (1956)

[Citiques des livres suivants :

- Les imaginox de Raymond F. Jones, Ed Métal, série 2000

- La fleur diabolique de George O. Smith, Hachette, Rayon Fantastique n° 35

- Hommes en double de Vargo Statten, Fleuve Noir, Anticipation n° 63

- Nos ancêtres de l'avenir de Jimmy Guieu, Fleuve Noir, Anticipation n° 62

- Astropolis d'Alfred Fritz, Presses de la Cité, Captain W.E. Johns n° 115

- Vénus contre la Terre de Paul French, Presses de la Cité , Captain W.E. Johns n° 114]

 

    Meilleur A. S. du mois : « Les imaginos » – la couverture porte imaginox, mais ce n’est sans doute qu’une coquille – (The toymaker), de Raymond F. Jones (Ed. Métal), recueil de six longues nouvelles dont la première donne son titre au volume. Sans être d’égale valeur, toutes sont très bonnes et deux excellentes. J’ai particulièrement aimé celle du début, où l’on voit un groupe de savants tenter d’empêcher le dictateur de l’époque de déclencher une guerre intergalactique en hypnotisant les enfants au moyen de jouets baptisés « imaginos ». Autre récit de qualité : « La salle des enfants », où l’on assiste à la lutte qui se livre dans le cœur d’un père dont l’enfant est mutant. Aura-t-il le courage de s’en séparer pour le bien de l’humanité ? Nouvelle extrêmement poétique et émouvante, dont la fin est assez inattendue. « Météo » s’inscrit à mi-chemin de la S.-F. et du policier, « Modèles perfectionnés » est de caractère psychologique, « Les parasites » possède une forte tendance au « suspense », « Inventions », enfin, n’est pas dénuée d’un certain humour sardonique. Comme on voit, la variété n’est pas l’une des moindres qualités de Jones dont l’imagination, par ailleurs, est étincelante. Seule ombre au tableau, la traduction qui laisse nettement à désirer.

    « La fleur diabolique » (Hell flower), de George 0. Smith (Rayon Fantastique, Hachette), est un « space opera » où l’on voit un pilote interstellaire, compromis à la suite d’un grave accident, tenter de se réhabiliter en démasquant les trafiquants de « lotus d’Eros », fleurs possédant des propriétés aphrodisiaques et dont certains hommes de l’époque font usage pour séduire les gentes dames qui leur résistent. Surtout n’allez pas imaginer que c’est un roman « sexy » – le côté érotique est traité de façon fort discrète – l’intérêt principal résidant dans le combat opposant les forces de l’ordre en la personne de Charles Farradyne au mystérieux ennemi dont on ne sait s’il est de notre univers ou non. L’adaptation de Jacqueline Raffejaud est très bonne.

    « Hommes en double » (Man in duplicate), de Vargo Statten (Fleuve Noir), nous décrit les aventures de Harvey Bradman, multimillionnaire et dilettante, qui, pour plaire à sa fiancée, se trouve mêlé à des aventures sortant un peu de l’ordinaire, puisqu’elles l’opposent à son sosie, venu sur Terre d’un autre monde dans des buts peu attrayants pour nos descendants. Le roman se déroule sur le rythme assez lent propre à nombre d’ouvrages anglais. Il n’est jamais ennuyeux, mais l’auteur semble l’avoir un peu « étiré » pour arriver à la longueur minimum exigée par les éditeurs d’outre-Manche, aussi la dernière partie semble-t-elle traîner un peu. Élégante adaptation de A. Audiberti.

    Polariens et Denebiens s’opposent à nouveau dans « Nos ancêtres de l’avenir », de Jimmy Guieu (Fleuve Noir), tentant de se concilier les bonnes grâces des Terriens, les premiers pour assurer le bonheur de l’humanité, les seconds pour l’asservir. Les humains, étant ce qu’ils sont, commencent par massacrer les Polariens et seule l’occupation « amicale » denebienne, dont la nature n’est pas sans rappeler certaine autre (« Le Führer a dit : « Collaborons », donc il faut collaborer »), leur ouvrira finalement les yeux. Heureusement, les Polariens ne sont pas rancuniers, puisque ce sont « nos ancêtres de l’avenir ». Le roman est bien écrit, mais deux ou trois passages, le début en particulier, choqueront probablement, pour des raisons politiques, une certaine catégorie de lecteurs, ce qui est regrettable, l’A.S. parfaite ne devant pas, à mon avis, sortir des cadres de pure distraction de caractère scientifique – ou, selon les cas, pseudo-scientifique.

    Aux Presses de la Cité, paraissent deux ouvrages de S.-F. pour la jeunesse qui intéresseront cependant nombre de lecteurs adultes. L’un d’eux, « Astropolis », d’Alfred Fritz, a la particularité d’être (sauf erreur) le premier A.S. allemand à paraître chez nous. Il nous narre le séjour d’un adolescent sur un satellite artificiel, séjour terminé par un voyage plutôt mouvementé autour de la Lune. L’auteur, fort bien adapté par M. Metzger, se propose surtout de nous fournir un certain nombre de renseignements pratiques (le côté « scientifique » semble avoir été traité avec la méticulosité propre à nos voisins d’outre-Rhin) et son roman possède donc un certain aspect documentaire, point trop ardu, m’empressai-je d’ajouter, qui intéressera à la fois profanes et techniciens.

    L’autre, « Vénus contre la Terre » (Lucky Starr and the oceans of Venus), de Paul French, nous permet de retrouver le jeune savant Lucky Starr, que le Conseil Mondial, envoie sur Vénus tenter de démasquer des saboteurs qui, pour arriver à leur fin, ont apparemment corrompu le représentant sur Vénus du C. M. Le roman joint les qualités d’un policier mouvementé à celle d’un S.-F. bien conçu, dont l’auteur n’est jamais à court d’idées. Et les grenouilles-V, équivalent, là-bas, de nos chiens et chats, sont de petites bêtes bien sympathiques au premier abord, mais infiniment inquiétantes lorsqu’on se met à les connaître de plus près. La traduction de Henri Pacquet est de qualité.

Igor B. MASLOWSKI
Première parution : 1/2/1956
Fiction 27
Mise en ligne le : 20/4/2025

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