ALBIN MICHEL
(Paris, France), coll. Super fiction n° 17 Dépôt légal : 4ème trimestre 1976, Achevé d'imprimer : 27 septembre 1976 Première édition Roman, 256 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 2-226-00362-2 Format : 11,0 x 18,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Couverture : Atelier Pascal Vercken.
Quatrième de couverture
Jeune médecin frais diplômé, Minguera arrive plein d'enthousiasme sur Zarnoï. Il ne tarde pas à être horrifié par le traitement inhumain que subissent les infortunés qui travaillent dans les mines de la planète. Révolté, le toubib se fait guérillero. Mais il manque de l'indispensable formation et est vite capturé. Bientôt il sera délivré par les Tchaleks, ennemis des Impériaux, et passera parla dure école de la guerre de partisans. Désormais le nom de Minguera sera redouté par tous les exploiteurs au service de la dictature impériale.
Après de multiples exploits, il recevra la plus haute distinction des Tchaleks. Il pourrait alors se retirer du combat. Mais les guérilleros galactiques comptent sur son expérience...
David Maine est biologiste, docteur en pharmacie. Il a publié des études qui touchent à la possibilité de la vie sur d'autres mondes et à la bionique.
Sous d'autres pseudonymes, il est l'auteur de nombreux romans de science-fiction, dont plusieurs ont été traduits à l'étranger, en particulier aux Etats-Unis et en Hongrie.
Critiques
Condamné à changer de pseudonyme par les exigences de certains éditeurs, l'auteur « signe » de son leitmotiv favori (pp. 8, 56, 71, 184 ; cf. Fiction n° 269 p. 177). J'attendais beaucoup de sa nouvelle incursion dans la politique-fiction : j'ai été déçu. Certes, son érudition scientifique est sans défaut ; mais il tombe facilement dans le scientisme (p. 213). Certes, la lutte du héros aux côtés de races colonisées est sympathique ; mais il n'évite pas le paternalisme, voire le mépris (« les femelles » p. 208 et 223). . Certes, on ne fait pas de révolution sans casser des têtes ; mais le vieux libéral qu'est « David Maine » se débat entre deux tentations : excuser maladroitement la violence, et en rajouter. Certes, on n'est plus à l'heure des héros chastes et purs ; mais point n'est besoin d'être très féministe pour trouver que les femmes sont ici sacrifiées. Et puis, surtout, il n'y a rien d'original ni de palpitant dans les exploits de ce docteur Minguéra, qui manque bien de couleur, de complexité, de problèmes extérieurs et intérieurs, à côté de son modèle Guevara.