J. T. McINTOSH Titre original : The Space Sorcerers / The Suiciders (aux USA), 1972 Première parution : Robert Hale, juin 1972 Traduction de Robert LATOUR Illustration de Frank Kelly FREAS
ALBIN MICHEL
(Paris, France), coll. Super fiction n° 16 Dépôt légal : 3ème trimestre 1976, Achevé d'imprimer : juillet 1976 Roman, 256 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 2-226-00302-9 Format : 11,0 x 18,0 cm Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Pourquoi des milliers de Tinkers, venus de Perséphone Bêta, sont-ils prêts, ardents, déterminés à mourir dans une attaque insensée, sauvage, désastreuse contre leurs voisins de la planète Shan, ou Perséphone Alpha ?
A quelques milliards de kilomètres de là, le stratège-conseil Rey Cottrell qui a une fille dans chaque astroport et sur bien des mondes qui n'ont pas encore d'astroport, n'est d'abord pas du tout intéressé. D'autant plus qu'une délectable jeune femme vient de lui sauter dans les bras. Mais lorsqu'il comprend ce qui se cache derrière le suicide en masse des Tinkers, il sait que son devoir est d'aider les Alphans. Parce que, du côté de l'ordre et de la loi, il est à peu près le seul expert en sorcellerie...
J. T. Mclntosh est un auteur sur lequel on connaît peu de choses, sinon qu'il est Ecossais comme son nom l'indique mais sans le puritanisme qu'on attribue souvent aux natifs des Highlands. Il a écrit une quinzaine de romans et une quantité de nouvelles. En France, on ne connaît que quelques-unes de ses nouvelles et un ou deux de ses romans, notamment le très curieux Monde en Oubli publié dans Le Rayon Fantastique, voilà une quinzaine d'années.
Critiques
Il est théoriquement possible (par clonage) de se refaire un corps, identique, ou plus jeune, voire amélioré ; mais comment y transférer son moi, son âme ? Cette question, quelque peu escamotée par Van Vogt pour son Gosseyn, il fallait pour oser lui donner sa solution inévitable mais inadmissible — la magie — un Ecossais (le dernier roi d'Ecosse seule, Jacques VI Stuart, n'écrivit-il pas en 1597 un traité de Démonologie ?). Mais un Ecossais non puritain, pour qui le sexe est une parade contre l'envoûtement et dont le héros — le stratège-conseil Rey Cottrell — aime toutes les femmes (non comme Don Juan, qui n'en aimait aucune, mais comme un Chérubin adulte). Ces trois ingrédients donnent un cocktail savoureux, dont donne une bonne idée l'illustration, bien assortie à la couverture argentée : une jolie sorcière blonde et nue jouant au chat et à la souris avec une astronef. Mais charmes et charme sont-ils compatibles ? C'est là une partie du problème.