Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
Le Sommeil du chien

Pierre PELOT

Première parution : Paris, France : Kesselring, 1978

Illustration de SYLLI & VERONIK

KESSELRING , coll. Ici et maintenant - Romans précédent dans la collection n° 5 suivant dans la collection
Dépôt légal : décembre 1978, Achevé d'imprimer : décembre 1978
Première édition
Roman, 218 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : néant
Format : 11,9 x 22,0 cm
Genre : Science-Fiction

L'illustration (cf. quatrième de couverture) est bien de Sylli + Veronik et non de Silly + Veronik comme indiqué en page 8.


Quatrième de couverture
     Malgré une production véritablement accelérée, chaque nouveau roman de Pierre Pelot continue de nous étonner. Le sommeil du chien, c'est quelque chose de jamais vu dans la science-fiction.
     Un type coincé par son boulot d'écrivain, dans une espèce de Réserve campagnarde, sans aucun contact avec le Dehors, la Ville, les gens.
     Dans sa tête, il s'en passe de drôles. On lui parle, on le surveille, on le commande.
     Ca fait mal à l'intérieur. Jusqu'à la folie. Mais ce qu'il découvrira derrière le sommeil du chien le bouleversera encore plus.
     Ce livre de Pierre Pelot n'aura sûrement aucun Prix, puisqu'il les a tous raflés l'année dernière. Tant pis.
Critiques
 
     UN PELOT INEDIT

     On savait Pelot/Suragne démiurge : capable d'inventer des mondes à la saveur de terre, aux labyrinthes fantasmatiques. Susceptible de s'exprimer par le western ou la SF, sans message explicite ; par la seule vertu de transmutation de sa prose les mots devenaient bulles, chair, sueur, pierres, sentiment. Voilà un livre où, plus qu'ailleurs — il le dit dans une lettre incluse dans le dossier final — il se met en fiction. Ce n'est pas un livre autobiographique pourtant : ou alors, à la manière du Dick des Confessions d'un barjot, plus qu'à celle du Ellison des Barons de Brooklyn. Et c'est autre chose an même temps. Un récit sur le Raconteur. Ses affres, sa solitude, son déphasage, ses interrogations au bord du Cratère, sa hantise du Dehors. Et entre Mogo qui voit « les bureaux » décider pour lui de ce qui est bon, de sa valeur (son prix) et Ron, qui ne sait pour qui il écrit, ni où, ni ce qu'il apporte, ni pourquoi on lui redemande des textes (ou on les lui refuse) le parallèle est clair. Une tragédie commune : le contact perdu. Ce qui justifie peut-être le dédoublement : où se situe-t-il ? A côté ou en dedans des voix qui parlent dans sa tête ? L'ouvrage se présente comme chronique d'un moment où il n'écrit pas (le narrateur ne raconte rien : des « choses » lui arrivent, il devient le personnage d'une fiction construite ailleurs). Il s'agit d'un livre de suspense : articulation progressive des deux domaines : celui du quotidien — où l'on trouve ce que l'on imagine être la vie de Monsieur Pelot — et l'autre, où il « plonge ». Et si c'était deux versions de la même pièce ? Comme chez le Cortazar de La nuit face au ciel ? Jusqu'au chapitre V de la IIe partie, on est sur cette piste. Reste la fin, frustrante (au moins pour moi). Mais livre indispensable à qui veut approfondir sa connaissance de Pelot.

Roger BOZZETTO
Première parution : 1/4/1979 dans Fiction 300
Mise en ligne le : 19/1/2010

Cité dans les pages thématiques suivantes
Perception de la réalité

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87266 livres, 112114 photos de couvertures, 83701 quatrièmes.
10815 critiques, 47155 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD