ntente cordiale

Christin : " Je ne crois pas être autoritaire. Je donne des indications, mais on peut discuter. Si Jean-Claude n'arrive pas à mettre en scène, je pars du principe qu'il a raison. Mais quelquefois, je sais avant lui comment il va dessiner une scène, et s'il m'écoutait, il gagnerait du temps. "
Mézières : " C'est vrai, il m'arrive de m'embarquer dans des trucs et de me perdre. Le plus difficile, c'est d'arriver à mettre en scène efficacement des personnages qui dialoguent. "
Christin : " II faut une ligne d'équilibre. Si on laisse trop de liberté au dessin, ça déstructure le récit. Jean-Claude doit parfois renoncer à des envies - moi aussi. En tout cas, quand on a eu des mots un peu durs, on ne boude pas. On se rappelle vingt minutes après. Et on joue au tennis, ça défoule. "

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En 1994, Christin a écrit le dernier synopsis de Valérian - " dernier " au sens fort, puisque c'est la fin de l'aventure. Il l'a enfermé dans un coffre avec la mention : " À n'ouvrir qu'après ma mort. " Pas moyen de lui arracher le moindre indice.
Christin : " Ça finit bien, sur un mode intime. Dans un monde sans fin, Laureline et Valérian trouvent une réponse en eux-mêmes. C'est donc optimiste, mais triste parce que c'est fini. "