Christin/Mézières, l'abécédaire
Dossier de presse de "Par des temps incertains", 2001

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ratuit

Mézières vient d'achever Par des temps incertains et il est lessivé. « Dessiner cinquante-cinq pages au lieu de quarante-cinq, c'est pas de la tarte. Ça mériterait un bandeau rouge en couverture avec la mention '10 % gratuits'.
Sinon, j'ai un truc à dire sur cet album : il est vraiment drôle, je me suis bien amusé. »


éroïnes

À ses débuts, Laureline est, avec Barbarella, la seule femme de BD qui soit autre chose qu'une mégère, une Bécassine ou une 90-65-92 décérébrée. Quelle influence Barbarella a-t-elle eue sur sa cadette ?
Christin : « Zéro influence. Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir m'a davantage marqué. Tu ne lis pas ça impunément. Et puis, tout simplement, c'était le début du féminisme aux États-Unis, et le début de la montée des femmes en tant que vraies protagonistes, dans tous les domaines. »
Mézières : « Barbarella, c'est la seule image de SF que j'aie connue avant de faire Valérian. Ça a été un déclic. Le côté décoratif, poétique, me séduisait. Et puis, une femme, ça changeait. Je ne sais pas comment faisaient les dessinateurs, avant, pour dessiner tout le temps des mecs poilus. C'est barbant. »

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Dernière mise à jour : 25 septembre 2019