Alors que l'empereur céleste Rui est libérée et les ambitions tyranniques de Jakoh réduites à néant, son ignoble rejeton, Jask, enlève Lynn et l'entraîne dans un pays infernal dont on ne revient pas. C'est sur les berges de ce théâtre d'affrontements perpétuels que Falco débarque. Bien qu'héritier éminent du Gento Kôken, il réalise très vite que ces terres n'abritent aucun adversaire de second rang. Portant sur son poing droit le souvenir du regretté Ein, Kenshirô s'élance à son tour dans cet enfer en quête de sa protégée, Lynn.

     Enfin ! Kenshirô pose le pied sur l'Île des Démons à la recherche de Lynn, capturée et emmenée sur cet endroit infernal où les hommes doivent tuer cent adversaires pour avoir le droit de porter un nom. Et dès son arrivée, le ton est donné : nous ne sommes plus en présence de punks idiots mais face à des combattants aguerris, nés pour tuer. Heureusement, Kenshirô n'est plus le novice du premier tome de la saga, mais le vainqueur de Raoh et Souther, une légende vivante, et il lui en faudra davantage pour se laisser impressionner. En outre, Kenshirô n'est pas seul car Falco, ennemi d'hier et allié d'aujourd'hui, a également accompli le voyage et atteint l'île avant lui. Je ne vous en dirai pas plus, pour vous laisser le plaisir de la surprise.

 

     Ce dix-huitième tome a donc une valeur d'exposition. Nous découvrons l'Île des Démons, ses dangers, ses enjeux, ses mystères, de nouveaux combattants et un nouvel art martial... soit beaucoup de choses en un seul volume, et ce qui débute comme la simple recherche d'une femme kidnappée deviendra vite une quête initiatique pour Kenshirô, sur les traces du Hokuto originel et de sa propre identité...