Le Hokuto Shinken a été terrassé par son art rival, le Hokuto Ryûken.

     Mais l'aura divine qui apparaît alors miraculeusement au-dessus de Kenshirô pour le sauver lève définitivement le secret de son sang : il est le descendant des fondateurs du Hokuto originel, le Hokuto Sôke.

     Hyô est lui aussi un descendant de ces illustres ancêtres. Mais, dupé par Kaïoh au moyen d'un cruel stratagème, le deuxième Rashô n'a plus pour seule motivation que la perte de son propre frère de sang. Jubilant à la vue de ce fratricide devenu inévitable, Kaïoh tombe le masque pour révéler le visage d'un revenant...

     Nous approchons de la fin de cette seconde saga, et le combat fratricide inévitable a enfin lieu entre Kenshirô et Hyô. Seulement, après avoir affronté Kaïoh, Kenshirô a décrypté les techniques du Hokuto Ryuken, et c'est un Ken empli de colère et de tristesse — essence du Hokuto Shinken — qui se bat maintenant contre le second seigneur de l'Île des Démons, désormais « entré en Enfer » et devenu démon sous l'effet de la haine (il pense que Kenshirô a tué sa sœur). Autant dire qu'un duel dantesque est au programme de ce vingt-et-unième tome, car derrière Kenshirô et son frère Hyô des divinités s'affrontent, incarnations millénaires des deux arts martiaux.

 

     Les principaux thèmes de HNK sont présents : liens fraternels, rédemption et bien sûr, grosses bastons. Ce tome est donc essentiellement centré autour de ce combat capital, mais aussi de l'enlèvement de Lynn par Kaïoh qui, dans l'ombre, tire les ficelles de cette tragédie. Je ne vous en révélerai pas plus, à vous de découvrir la suite.