Ce nouveau tome nous présente l'avant-dernier épisode de la seconde saga Hokuto No Ken. Au fil de l'intrigue, de nombreux flash-backs y apportent leur lot de révélations sur la jeunesse de Kaïoh, seigneur de l'Île des Démons et maître du Hokuto Ryuken, le versant maléfique du Hokuto Shinken, art martial mortel pratiqué par Kenshirô. Mais c'est également un retour aux sources du Hokuto que nous propose l'auteur : une découverte du Hokuto originel, le plus pur, le plus puissant, tel qu'il a été créé par son fondateur. Tout cela nous mène vers un duel dantesque entre Kenshirô et Kaïoh, peut-être l'adversaire le plus fort qu'il n'ait jamais affronté.
La fin approche, et c'est l'heure du bilan : le sacrifice d'un personnage et le combat Kenshirô-Kaïoh sentent un peu le réchauffé — on a l'impression d'avoir déjà vu cela cent fois dans la série — mais les scènes restent intenses. En outre, on se perd un peu dans les histoires familiales (c'est à croire que, dans HNK, tous les personnages sont frères). L'aspect le plus original repose sur cette histoire de Hokuto originel, malgré son paradoxe (un art martial basé sur l'amour et la compassion, mais consistant à faire exploser des têtes...).
Profitez donc de ce début d'épilogue, car la troisième saga est très anecdotique, œuvre de commande écrite par un Buronson peu inspiré. Et si vous n'en avez pas assez, il restera toujours les nombreux spin-offs de la série publiés par Kazé.
Florent M. 09/09/2011
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