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Album
Secteur Glypha
Série : Septentryon    Album précédent tome 3  Album suivant

Scénario : André HOUOT
Dessins : André HOUOT
Couleurs : André HOUOT

Glénat , coll. Secrets du Vatican, août 2003
 
Cartonné
Format 320 x 240
Couleurs
ISBN 2-7234-4116-4
 
Quatrième de couverture
     Au début était la civilisation... avec ses royaumes, ses empires, ses états... puis vint le règne des cités... fortes contre faibles, si bien qu'insensiblement, la barbarie un temps écartée reprenait ses droits. Le monde entra alors dans une période de violence qu'on appela « la nouvelle guerre de cent ans ».
     C'est dans ce contexte que fut réalisé l'implant de Septentryon.
     On ne sait que peu de choses sur cette espèce de ville submersible, si ce n'est qu'elle se déplace sous la surface des océans...
 
Critiques
     Septentryon bénéficie d'un ton et d'une imagerie relativement originale (lire les critiques de La Calotte jaune et d'Angousalem). Ce troisième volume, intitulé Secteur Glypha, apporte un certain nombre d'informations cruciales à propos de la catastrophe qui a frappé la Terre et à propos de Septentryon elle-même, une « espèce de ville submersible », « un sanctuaire d'un nouveau genre, dont on ne connaît ni les concepteurs ni les commanditaires ».
     Si cet album dévoile ainsi des éléments importants pour la compréhension de l'ensemble du récit, l'intrigue accuse une baisse de régime, comme souvent à mi-chemin du dénouement. En effet, Chronover fait essentiellement un aller-retour pour tenter de sauver la Princesse de Catatonie, assiégée par les glyphas. Il ignore qu'il s'agit d'une trahison, mais peu importe puisqu'il arrivera trop tard ; il n'aura plus qu'à reprendre la route en sens inverse...
     Cet intermède un peu inutile pour l'avancée de l'intrigue principale est heureusement le prétexte à la découverte de nouveaux décors étranges, de peuples bizarres, et d'animaux fabuleux comme un monstrueux « porteur de clones » obtenu par manipulation génétique à partir du génome de trois insectes. Il est certain que l'ambiance et la tonalité si particulière de l'imagerie n'ont ici aucun mal à faire pardonner l'absence d'une véritable progression de l'action.
     Ainsi, malgré la relative diminution d'intérêt d'un album que l'on perçoit comme étant de transition, Septentryon demeure une série tout à fait remarquable, qui fait espérer un final somptueux.

Pascal Patoz          
nooSFere          
10/10/2003          


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