POCKET
(Paris, France), coll. La Grande anthologie du fantastique n° 1462 Dépôt légal : 1er trimestre 1977, Achevé d'imprimer : 22 mars 1977 Première édition Anthologie, 416 pages, catégorie / prix : 4 ISBN : 2-266-00290-2 Format : 10,8 x 17,8 cm Genre : Fantastique
Première anthologie thématique complète du Fantastique, elle rassemble en huit volumes les chefs-d'œuvre et les maîtres du genre, de Poe à Lovecraft, de Gogol à Borges, d'Hoffmann à Kipling.
Chaque recueil comporte :
• une introduction générale sur la littérature fantastique ;
• une préface particulière traitant de l'histoire et de la signification du thème abordé dans le volume ;
• une présentation de tous les récits retenus ;
• une biographie et une bibliographie des auteurs représentés.
Ouvrage de lecture et d'évasion, la Grande anthologie du Fantastique constitue également pour l'étudiant, le spécialiste ou l'amateur un instrument de référence irremplaçable.
Voici enfin ! la véritable encyclopédie du Fantastique universel :
Après « la grande anthologie de la science-fiction » (qui est loin d'être enterrée puisque 24 autres volumes sont en préparation), voici, mais passée du Livre de Poche aux Presses de la Cité, celle du fantastique (modeste, elle ne comptera que huit volumes au total), dirigée conjointement par Jacques Goimard et Roland Stragliati. Très exactement copiée sur sa consœur (une quinzaine de textes par forts volumes de 400 pages accompagnés d'un solide bagage critique : préface générale, préfaces par thèmes, notices d'introduction, bio-bibliographie soigneusement documentée), cette série mérite les mêmes louanges de principe, mais souffre d'un handicap sérieux : la « vétusté » des récits (XVIII, XVIIIe et début de XXe siècle) fait que ces volumes sont sans doute plus réservés à des amateurs ou des spécialistes qu'au, tout venant du public — encore que cette opinion soit naturellement bien subjective. Il est vrai néanmoins que toutes les phases du récit fantastique (qu'il sort romantique, gothique ou naturaliste) ont fortement vieilli (bien que des classique comme Le Horla de Maupassant ou La bête à cinq doigts de William Harvey, entre autres, restent des modèles de suspense horrifique), et que les anthologistes auraient peut-être dû davantage piocher dans les récits modernes (dont la représentativité se borne à Matheson, Dorémieux, Owen). Ce qu'on appelle « l'insolite moderne », ça existe !