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Le Grand silence

Robert SILVERBERG

Titre original : The Alien Years, 1998
Première parution : Angleterre, Londres : Voyager / HarperCollins, février 1998 (écrit à partir de 3 nouvelles : "Against Babylon" (1986), "Hannibal's Elephants" (1988) et "The Pardoner's Tale" (1987))
Traduction de Bernard SIGAUD
Illustration de Sofiane TILIKETE

FLAMMARION (Paris, France), coll. Imagine n° (6)
Dépôt légal : septembre 1999
Première édition
Roman, 444 pages, catégorie / prix : 120 FF
ISBN : 2-08-067761-6
Genre : Science-Fiction



Quatrième de couverture
     Cette fois, ce n'est plus du cinéma ! Surgis de nulle part, les extraterrestres ont débarqué sur la Terre pour s'installer dans les principales métropoles du globe : Los Angeles, New York, Londres, Prague, Paris...
     Indiciblement beaux ou incroyablement hideux — les avis sont partagés sur les géants d'outre-espace — , refusant toute communication depuis les enclaves impénétrables où ils se sont enfermés, ils dirigent la planète selon des voies mystérieuses par l'intermédiaire de collaborateurs humains télépathiquement asservis. Communications, gouvernements et systèmes bancaires disparaissent, plongeant le monde dans le chaos. Coupures d'électricité à grande échelle, pandémies, déportations et exécutions massives sanctionnent les tentatives de rébellion. Les Entités, comme on les appelle, sont venues, Elles ont vu, Elles ont vaincu. Mais pas sur toute la ligne... En Californie du Sud, le vieux colonel Carmichael prêche la Résistance au milieu de son clan rassemblé dans les collines de Santa Barbara. Ex-hippie ou ex-militaire, escroc repenti ou musulman mystique, professeurs d'université ou informaticiens de haute volée, au fil des générations, la pittoresque tribu Carmichael va unir ses compétences pour bouter l'envahisseur hors de la Terre...
     A la fois étrange et familière, une chronique de cinquante ans d'occupation extraterrestre qui atteint à l'ampleur d'Autant en emporte le vent.

     Robert Silverberg, né en 1935, est une des grandes figures de la science-fiction américaine. Auteur d'une oeuvre impressionnante sur le double plan de la quantité et de la qualité, aussi à l'aise dans la nouvelle que dans le roman, quatre fois lauréat du prix Nebula et cinq fois du prix Hugo, il jouit aujourd'hui d'une notoriété et d'une considération égales à celles d'un Bradbury ou d'un Asimov, avec qui il a conjugué son talent pour l'écriture de trois romans.
Critiques
     Ils ont atterri, déclenchant le pire incendie que la Californie ait jamais connu. Ils adoptent des formes diverses, mais tous refusent de communiquer avec l'humanité. Dans les villes de la Terre, ils se promènent, au milieu d'une foule frappée de stupeur – impériaux, invincibles, incompréhensibles. Les extraterrestres sont là, et rien ne sera plus comme avant.
     Bientôt les Entités prennent les rênes du pouvoir au niveau mondial, et les pitoyables rébellions sont châtiées, d'abord par des black-out planétaires, puis par une pandémie.
     Pourtant, les Carmichael, une famille de soldats, choisissent la résistance, s'entêtent à œuvrer pour le jour lointain où les envahisseurs seront chassés. De génération en génération, elle va poursuivre la lutte, et c'est cette chronique familiale que Le grand silence raconte.
     À lire ce résumé, et, à vrai dire, les premières pages de cette roman, on pourrait croire que Silverberg a choisi d'écrire sa version d'Independence Day. Pourtant, dès le début, le ton est donné, car, en dédiant son livre à H.G. Wells, l'auteur entreprend de brouiller les cartes. Roman  ? Recueil de nouvelles, histoire du futur sur un demi-siècle. Invasion extraterrestre  ? Intrusion, plutôt, pour des motifs difficiles à saisir et qui resteront toujours dans l'ombre. Exaltation de l'esprit de résistance et de combat  ? Pas si sûr...
     Malin comme un singe, l'écrivain retourne tous les clichés, subvertit le classicisme de son propos et crée avec Khalid, le tueur de sang-froid ultime, un de ses personnages les plus fascinants, cousin des deux héros survivants du Livre des crânes dans sa transcendance mystique et du David Selig de L'oreille interne dans son humanité perdue et retrouvée.
     Pour moi, cet ouvrage n'est rien moins que l'œuvre majeure de Silverberg depuis son retour à l'écriture en 1979. Si son auteur, comme il le promettait dans une excellente interview publiée voici peu par nos confrères de Galaxies, s'en tient désormais à écrire les livres qui lui plaisent, au lieu de ceux qui lui rapportent, et si Le grand silence est bien le prélude à cette nouvelle métamorphose, de belles heures de lecture nous attendent.

Pierre-Paul DURASTANTI (lui écrire)
Première parution : 1/12/1999 dans Bifrost 16
Mise en ligne le : 12/1/2001


     Selon le colonel Carmichael, H. G. Wells n'a pas apporté de réponse satisfaisante à cette question. Robert Silverberg tente ici d'en apporter une autre, en reprenant l'un des thèmes les plus fameux — et les plus rebattus — de la science-fiction : celui de l'invasion extra-terrestre. Cette réponse est-elle meilleure que celle de l'illustre maître, que Silverberg reconnaît comme père spirituel dans sa dédicace ? Peut-être pas, mais elle est d'une indéniable logique.

     Nous l'avons dit, l'ennemi est invincible... Toute résistance est donc illusoire — mais l'homme peut-il s'empêcher d'essayer ? Même la simple communication est difficile, et pourtant, le vieux démon de la collaboration semble pouvoir se frayer un chemin. Il y aura donc peu de combats, car les ripostes sont trop terribles, et il faudra se résigner durant ces années qui défilent. Loin d'une chronique de guerre, il s'agit en fait d'un récit des années d'occupation, finalement assez paisibles (sans évidemment aucun rapport avec Autant en emporte le vent contrairement à ce que mentionne la quatrième de couverture...).

     Silverberg est un des grands écrivains de SF. Il connaît les ficelles du genre et évite de sombrer dans le scénario hollywoodien à la Indépendance day, sans s'orienter pour autant vers une dérision à la Mars attacks. Il reprend bien sûr quelques figures imposées du genre — tel que l'ancien du Viêt-Nam — mais il donne de l'étoffe à des personnages plus intéressants que d'ordinaire. En outre, il s'amuse malicieusement à donner de faux-espoirs à ses personnages, et donc au lecteur, pour mieux les balayer ensuite.

     Malgré tout, le déroulement de l'intrigue demeure assez conventionnel. Comme d'habitude, l'écriture et la narration de Silverberg sont si fluides que le roman coule tout seul, mais on regrette qu'il n'y ait pas davantage de surprises, et que l'auteur n'aille pas explorer d'autres pistes. Loin de Stephen Baxter — qui lorsqu'il s'empare de l'oeuvre de Wells pour Les vaisseaux du temps, nous offre un feu d'artifice —, Silverberg se contente de peindre minutieusement et habilement sa vision de La guerre des mondes, sans y ajouter d'autres thèmes. C'est agréable et malin, mais un peu plus d'ampleur et d'ambition n'aurait pas été superflu, pour stimuler davantage notre intérêt avant d'aboutir à l'astucieux dénouement qui est manifestement la partie la plus réussie de ce roman.

Pascal PATOZ (lui écrire)
Première parution : 15/10/1999 nooSFere


     Maître incontournable de la SF américaine, Robert Silverberg a traité pratiquement tous les thèmes possibles du genre à travers ses très nombreux romans et nouvelles. Avec Le Grand Silence, il s'attaque enfin à une histoire d'invasion extraterrestre de notre chère petite planète, en reprenant à sa manière et à rebours tous les clichés à ce sujet qui s'accumulent depuis La Guerre des mondes de H. G. Wells jusqu'à Independence Day.
     «  Sept ans à partir de maintenant  », des vaisseaux extraterrestres débarquent sans préavis dans la plupart des grandes villes de la Terre. À Los Angeles, les feux de leurs engins déclenchent de gigantesques incendies qui menacent des quartiers entiers de la ville. À New York, par contre, ils surgissent de nulle part, et leurs passagers dévorent les animaux du zoo de Central Park. Ici et là, ils enlèvent des êtres humains et les amènent à bord de leurs astronefs, pour les relâcher ensuite.
     Évidemment, c'est le désarroi et la panique parmi la population, et aussi dans les conseils officiels réunis d'urgence pour faire face à la situation. Qui sont ces visiteurs venus d'ailleurs  ? Pourquoi sont-ils ici  ? Selon les témoignages, les extraterrestres, qu'on va bientôt appeler les « Entités  », appartiennent à trois espèces bien distinctes. Mais c'est à peu près tout ce que l'on sait d'eux, malgré les tentatives pour établir un contact. Certains pensent s'opposer par la force à cette invasion, mais ils sont vite désabusés car, deux jours après leur arrivée, les Entités provoquent une panne d'électricité à l'échelle du globe. Plus aucun appareil électrique ne fonctionne. Cette panne ne durera que quelques semaines, mais cela suffit pour démanteler toutes les structures politiques et économiques de la planète. Avant même d'avoir commencé le premier round, la Terre est déjà KO.
     Ainsi, l'occupation extraterrestre durera pendant des décennies. Les Entités possèdent non seulement une supériorité technologique évidente, mais aussi des pouvoirs télépathiques qui leur permettent de contraindre les humains à exécuter diverses tâches, pour la plupart complètement énigmatiques. Ces mêmes pouvoirs leur permettent en outre de repérer et de contrer toute personne hostile agissant à proximité. Puis il y a les borgmanns, qui un peu comme les quislings pendant l'occupation nazie, se sont mis volontairement aux ordres des Entités, sans véritablement comprendre leur nature.
     Malgré tout, il reste toujours quelques humains qui croient à la résistance. Parmi eux, il y a la famille Carmichael, un clan californien de forte tradition militaire qui habite un ranch dans les collines au-dessus de la ville de Santa Barbara. Au fil des années, ils vont recueillir patiemment des informations venues de toutes parts concernant les Entités, cherchant une brèche dans leurs défenses. Car les Carmichael ne veulent pas agir précipitamment, par crainte de provoquer des représailles terrifiantes contre les humains, comme celles qui ont suivi les attentats des autres résistants. Mais après trente-trois ans d'efforts, ils sont convaincus d'avoir trouvé enfin le bon plan pour frapper efficacement l'ennemi.
     Silverberg nous offre donc sa version du scénario classique de Terriens luttant contre des envahisseurs apparemment invincibles, très originale et même très réaliste à sa façon, sans solutions miraculeuses ou tirées par les cheveux. Mais il s'agit également d'une saga familiale assez poignante qui suit à travers les générations, le destin de la maison Carmichael, dont les membres sont certes unis contre leurs adversaires, mais parfois divisés par les conflits internes. L'auteur réussit magistralement à combiner ces deux facettes dans un récit plein de détails surprenants, avec une conclusion un peu déconcertante mais qui finalement tombe très juste.

Tom CLEGG (lui écrire)
Première parution : 1/9/1999 dans Galaxies 14
Mise en ligne le : 1/8/2001

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition J'AI LU, Science-Fiction (2001 - 2007) (2002)

     Oubliez les épiques récits de Terriens repoussant une invasion extraterrestre grâce à leur astuce et leur inébranlable volonté, à défaut d'une technologie équivalente. Ici, une centaine de Bug Eyed Monsters, dans la pure tradition des pulps (cinq mètres de haut, des pédoncules et de grands yeux dorés), s'approprient la planète sans livrer combat. Il leur a suffi de couper l'électricité quelques semaines pour que les sociétés, très vulnérables, s'effondrent. La défaite est rendue encore plus humiliante par l'indifférence des Entités, qui n'ont jamais cherché à entrer en communication avec les humains, ni à étudier leur civilisation. Personne ne connaît leurs intentions ni les raisons de leur présence.
     Douées de télépathie et capables d'imposer leur volonté aux humains, les Entités en font leurs travailleurs de force, administrant la planète pour leur compte. Si les quislings collaborent avec résignation, bien forcés s'ils veulent assurer leur subsistance, d'autres offrent spontanément leurs services aux nouveaux maîtres du monde, les aidant à mater les rebelles. Les actions de ces derniers sont d'ailleurs timides : une seule tentative d'insurrection s'est soldée par la plus massive hécatombe que la Terre ait connue.
     La résistance existe cependant : sur une colline aux abords de Los Angeles, le colonel Carmichael, militaire à la retraite, s'est entouré des siens pour vivre en autarcie dans son ranch et échanger avec les autres groupes disséminés sur la planète les maigres renseignements qui leur permettraient de trouver le défaut de la cuirasse de l'envahisseur.
     Cet imposant roman qui se déroule sur une cinquantaine d'années est également une chronique familiale, celle des Carmichael, dont on suit au fil des générations les amours ou les différends, qui les unissent ou les opposent. On partage également leur fébrilité ou leur impatience pour reconquérir une liberté devenue de plus en plus illusoire, et qui d'ailleurs n'a pas grande signification aux yeux de ceux qui n'ont jamais connu que l'occupation extraterrestre.
     Nous sommes loin d'Independance Day ! Que Silverberg vive dans un pays pénétré de l'assurance de sa supériorité (et habité d'une certaine arrogance) n'est probablement pas étranger à la leçon d'humilité qu'il délivre ici. Et la conclusion, pour le moins inattendue, devrait inciter l'humanité à faire preuve de plus de modestie encore : car du début à la fin, elle n'aura rien compris des motivations de ces extraterrestres décidément trop différents.

Claude ECKEN (lui écrire)
Première parution : 1/6/2002
dans Galaxies 25
Mise en ligne le : 1/2/2004


Edition J'AI LU, Science-Fiction (2001 - 2007) (2008)

     Mike Carmichael, ancien pilote de l'Air Force, prête comme chaque année main forte aux secours qui luttent contre les incendies de forêts qui ravagent les collines de Los Angeles. Mais quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre que, pour une fois, ce ne sont pas les mégots d'inconséquents touristes qui ont allumé les brasiers, mais les réacteurs de vaisseaux manifestement extraterrestres. Leurs occupants ne se sont manifestés qu'indirectement, en faisant monter à leurs bords une poignée de volontaires humains, parmi lesquels sa propre épouse, un néo baba new age passablement azimutée.

     L'incroyable puissance des envahisseurs va les dispenser d'une véritable attaque. Leur suprématie est tellement incontestable, qu'à aucun moment, les hommes n'auront le loisir de se défendre. De se défendre, peut-être pas, mais de résister, oui. Un acte désespéré. Futile, peut-être. Mais une affirmation de la vie. Sur cent cinquante ans nous allons suivre les générations successives du clan Carmichael, devenu fer de lance de cette sédition tenace, mais étrangement vaine. Ainsi donc, Le Grand silence, c'est d'abord un triste essor pris sur les bases d'une médiocre novella — « Le Rémissionnaire » — parue en France en 1989 dans Compagnons secrets (Denoël « PdF »). La thématique est fadasse, typique du Silverberg « troisième époque ». Une idée simple, destinée à un public mainstream (celui de Playboy en l'occurrence), sauvée d'extrême justesse par une écriture qui tutoie la perfection technique absolue. On s'accroche donc, par respect peut-être, sur une poignée de chapitres. Et on fait bien ! A dire vrai, tout comme c'était le cas pour Ciel brûlant de minuit, le roman est un habile fix-up, articulant quatre nouvelles autour d'une intrigue inédite. Une présence plutôt qu'une intrigue d'ailleurs, celle de ces extraterrestres, que Robert Silverberg va magnifier par leur silence.

     Mais ce qui ne pourrait être qu'un retour flemmard (et un peu cynique) sur une thématique classique chez lui, celle de l'invasion va devenir ce dont il n'hésitera pas à parler comme de « sa réponse à La Guerre des mondes de Wells ». Une affirmation qui pourrait être d'une prétention risible, si elle n'émanait pas de la bouche même d'un des plus grands écrivains de S-F vivants.

     Naturellement, Silverberg va sacrifier aux canons du genre. Chez ses personnages, avec ce patriarche, viet-vet revêche et conservateur (prénommé Anson, clin d'œil à Robert Anson Heinlein), la collabo, le rebelle, etc., mais aussi dans son intrigue, ne reculant devant aucune situation attendue. Il va même prendre un malin plaisir à se plier à ses passages obligés. Confortant son lecteur sur ses acquis, il va en profiter pour prendre ses aises, et se réapproprier le genre avec toute l'intelligence qu'on lui connaît. Auteur du conflit intérieur, il va utiliser cette menace immanente des Entités. Forçant le trait, il ira même jusqu'à nous refuser à nous, lecteurs, ce contact que les extraterrestres vont refuser aux hommes tout au long de leur présence sur Terre. De leurs origines, apparences, motivations, etc., nous ne saurons rien. Créatures semi-divinisées, leurs actions ne sont lisibles que par les réactions du clan Carmichael. Elles ne seront qu'une ombre planant sur les cinq cents et quelques pages du roman. Ce qui va permettre à Silverberg, par le prisme du clan Carmichael qu'il va transformer en balise de détresse d'un monde démantibulé, de traiter une fois encore avec son matériau de prédilection : l'humain.

     Ainsi, c'est bien une lutte d'émancipation que nous suivons, mais c'est celle de l'esprit humain cherchant à gagner son indépendance et à briser le carcan de la superstition. Carcan matérialisé, comme une licence littéraire, dans la présence immanente de ces aliens mystérieux.

     On le voit, se rejoignent ici, plusieurs des thématiques privilégiées de Robert Silverberg. Le conflit intérieur tout d'abord, ici projeté sur les Entités. Ensuite l'obscurantisme superstitieux, fortement teinté de religiosité. Problématique récurrente chez celui qui s'est toujours méfié des dogmes, et a vécu les croyances avec un mélange égal d'intérêt et de scepticisme. Et enfin, ce thème de l'invasion, comme catalyseur du changement. Changement qui est toujours douloureux, même s'il est finalement libérateur. C'est ce syncrétisme qu ; fait du Grand Silence un grand roman. L'œuvre d'un auteur arrivé à l'automne de son inspiration, mais qui jette sur ses obsessions un regard lucide. Au point de les retravailler jusqu'à l'épure. Presque jusqu'à l'abstraction. C'est aussi, à ce jour, la dernière manifestation d'intérêt de la part de Robert Silverberg pour la chose littéraire. Ultime sursaut d'art dans la routine mercantile qu'est, hélas, devenue aujourd'hui la carrière du dernier des géants.

Éric HOLSTEIN
Première parution : 1/1/2008
dans Bifrost 49
Mise en ligne le : 20/7/2009

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Invasions

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