Dans la nuit de la terre, brutalement une dizaine d'étoiles cessent de scintiller : Sirius l'éclatante et sa dense sœur naine, les deux étoiles jumelles d'Alpha du Centaure, les étincelles lointaines d'Eta Eridani et 70 A Ophiuci... Le soleil lui-même s'éteint un instant.

Le long des rivages océaniques de la Terre, dans les cratères de la Lune, sur les sables de Mars, au-delà du Mur Spatial, partout la race humaine s'agite et tremble de peur. Une rumeur se répand à travers la Galaxie : « L'Enfant des Etoiles... »

Lui seul peut ainsi maîtriser les soleils.

 

Williamson et Pohl, deux vétérans, ont uni leur talent pour recréer l'atmosphère des grands Space Opera où tout était possible, où l'homme semblait ne devoir rencontrer aucun adversaire, sinon lui-même.

     La publication de ce roman doit être l'objet d'un dérapage incontrôlé de la direction littéraire du Masque : L'enfant des étoiles fait suite à un autre ouvrage des mêmes auteurs. Les récifs de l'espace (la traduction française des deux était parue dans Galaxie, respectivement en 1964, n° 6-7-8, et en 66 n° 23-24-25), et en l'absence du premier volet, l'action décrite dans le second, au demeurant confuse, restera tout à fait incompréhensible à qui n'aurait pas eu connaissance du premier. Ceci dit, l'importance de ceci est limitée : cette hybridation pohlo-williamsonienne n'est qu'un fœtus astral avorté, produit d'une union contre nature. Les récifs... pourtant n'était pas dépourvu d'intérêt ; la parution isolée de L'enfant., n'en est que plus aberrante.