J'AI LU
(Paris, France), coll. Science-Fiction (1970 - 1984, 1ère série) n° 617 Dépôt légal : 3ème trimestre 1975, Achevé d'imprimer : 10 septembre 1975 Première édition Anthologie, 256 pages, catégorie / prix : 2 ISBN : néant Format : 11,0 x 16,5 cm Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Planet Stories a été publié entre 1939 et 1955. Ce magazine se consacra presque exclusivement à la science-fiction d'aventure et aux space-opera flamboyants.
C'est dans ses pages que Leigh Brackett publia les meilleurs de ses récits situés sur la planète Mars. C'est également dans Planet que parurent nombre de « chroniques martiennes » de Ray Bradbury.
A côté de ces deux écrivains, cette anthologie vous présente des récits des meilleurs auteurs de l'époque : Henry Kuttner, A.E. Van Vogt, Poul Anderson, etc., ainsi qu'un des premiers textes d'un débutant aujourd'hui célèbre : Philip K. Dick.
1 - Jacques SADOUL, Introduction, pages 5 à 6, introduction 2 - Alfred Elton VAN VOGT, Un saint dans la galaxie (The Star-Saint, 1951), pages 7 à 36, nouvelle, trad. Jacques PARSONS 3 - Leigh BRACKETT, Bestiaire martien (The Beast-Jewel of Mars, 1948), pages 37 à 86, nouvelle, trad. Jacques PARSONS 4 - Carl JACOBI, Tepondicon (Tepondicon, 1946), pages 87 à 104, nouvelle, trad. Jacques PARSONS 5 - Ray BRADBURY, Lazare, approchez (Lazarus Come Forth, 1944), pages 105 à 119, nouvelle, trad. Jacques PARSONS 6 - Poul ANDERSON, Le Seigneur des mille soleils (Lord of a Thousand Suns, 1951), pages 121 à 162, nouvelle, trad. Jacques PARSONS 7 - Algis BUDRYS, Mille ailes en cage (Cage of a Thousand Wings, 1955), pages 163 à 183, nouvelle, trad. Jacques PARSONS 8 - Philip K. DICK, Les Infinis (The Infinities, 1953), pages 185 à 212, nouvelle, trad. Jacques PARSONS 9 - Henry KUTTNER, Par qui suis-je possédé ? (What Hath Me?, 1946), pages 213 à 253, nouvelle, trad. Jacques PARSONS
Critiques
Après Amazing, Astounding et Weird tales, Sadoul exhume Planet stories, magazine moins illustre, qui vécut de 1939 à 1955. La question, avec cette série d'anthologies, est qu'on se demande toujours si elles sont bien représentatives des revues de base. Non sans doute, puisque l'anthologue les écrème et n'en tire que le meilleur — un texte sur mille ou quelque chose d'approchant. Il y a donc forcément une surévaluation extrême, et mieux vaut donc considérer les anthos sadouliennes comme des recueils de nouvelles de « l'âge d'or » — au même titre que celles du Livre de Poche ou de Marginal. Ici, et puisque Planet stories est plus proche des années 50 que des années 30, le résultat moyen est plus lisible que pour les précédents volumes — même si cette lisibilité reste comprimée dans le moule stéréotypé de l'aventure-sur-une-planète-mystérieuse. Si Van Vogt et Kuttner restent bien brouillasseux, on retrouve avec plaisir le décor martien de Leigh Brackett (Bestiaire martien), on découvre les débuts prometteurs de Bradbury (Lazare, approchez) et de Dick (Les infinis), et on goûte la maîtrise andersonienne (Le seigneur des mille soleils). A lire et à jeter.