A travers les décors variés d'un faux roman d'aventure, au XVIIIe siècle, se poursuit entre deux frères ennemis un drame psychologique que leur séparation rend encore plus implancable. Avec Le maître de Ballantrae, l'aimable et léger R.L. Stevenson a écrit le plus méchant de ses livres. Le seul où le Mal, au masque plein de charme et d'attraits, l'emporte sur une Vertu impuissante et morose. C'est la vengeance de M. Hyde sur le Dr Jekyll. Une oeuvre d'angoisse et de mort dont le maître du roman psychologique, Henry James, disait : " le battement de coeur le plus intense de ma vie littéraire m'a été causé par Le Maître de Ballantrae, un cristal pur et dur, une oeuvre d'un art ineffable et exquis."
1 - Francis LACASSIN, Stevenson et ses tribunaux secrets, pages 7 à 22, préface 2 - Dédicace à Sir Percy Florence et Lady Shelley (1889), pages 23 à 24, notes, trad. Théo VARLET 3 - Francis LACASSIN, Documents, pages 290 à 307, dossier 4 - La Genèse du Maître de Ballantrae, pages 291 à 295, article, trad. Jacques PARSONS 5 - Le Maître de Ballantrae dans la correspondance de R.L. STEVENSON, pages 296 à 303, article 6 - "Préface" de l'auteur à une nouvelle édition du Maître de Ballantrae, pages 303 à 307, préface