L'ISBN indiqué dans le livre (2-7304-0423-2) est erroné.
Quatrième de couverture
« Il y avait chez Conan Doyle une double personnalité provoquant un conflit entre la logique et l'imagination. Il s'est donc manifesté d'abord par l'aspect rigoureux des aventures de Sherlock Holmes qui ont intéressé des centaines de millions de lecteurs à une branche de la logique formelle qu'il appelle à tort la déduction et qui est en réalité l'induction. Mais il y avait chez lui un autre aspect, qui l'a conduit à la fin de sa vie à s'intéresser au spiritisme, et, dès le commencement, à écrire des contes fantastiques ou de science-fiction. Il est à regretter qu'il n'ait pas consacré plus de temps à la science-fiction. Il avait des idées plus originales que Wells et il écrivait mieux que Jules Verne. Il aurait pu devenir le plus grand de tous les écrivains de science-fiction. Au lieu de cela, il consacra tous ses efforts à prouver l'immortalité de l'âme. Ne le jugeons pas, nous n'en avons pas le droit. Comme le dit un de ses biographes, John Dickson Carr : « Que personne n'ose écrire son épitaphe : il n'est pas mort. » Conan Doyle a très simplement défini ses buts :
« J'aurai atteint mon but en somme
Si j'amuse en philosophant
L'enfant qui n'est qu'un petit homme,
L'homme qui n'est qu'un grand enfant. »
Jacques Bergier
Sir Arthur Conan Doyle est né à Edimbourg, en Ecosse, en 1859. Il est mort à Crowborough (Sussex) en 1930. Issu d'une famille catholique normande (ses ancêtres orthographiaient leur nom d'Oil), il commença ses études chez les Jésuites, puis après avoir obtenu un diplôme de docteur en médecine, il s'embarqua comme médecin de bord et voyagea dans les mers arctiques et en Afrique. Il était encore médecin quand il commença à publier des romans et le succès de son premier livre l'incita à se consacrer exclusivement à l'écriture. La série des Aventures de Sherlock Holmes le rendit célèbre dans le monde entier mais fit aussi ombrage au reste de son œuvre qui compte de nombreux récits — nouvelles et romans — fantastiques, ésotériques, d'aventures et de science-fiction dont il fut l'un des grands précurseurs, d'inoubliables romans historiques et de nombreux essais. Pendant les dernières années de sa vie, Conan Doyle se passionna pour le spiritisme et les sciences occultes qui lui inspirèrent un certain nombre d'ouvrages qui font aujourd'hui l'objet d'une sorte de culte. Il est et restera dans l'histoire de la littérature comme l'un des plus grands créateurs d'univers.
1 - Jean-Pierre CROQUET, Conan Doyle, aventurier actif, pages 5 à 9, introduction 2 - Contes du Camp (Tales of the Camp, 1922), pages 11 à 124, recueil de nouvelles, trad. Robert LATOUR 3 - Le Traînard de 1815 (A Straggler of '15, 1891), pages 13 à 31, nouvelle, trad. Robert LATOUR 4 - Le Pot de Caviar (The Pot of Caviare, 1908), pages 32 à 49, nouvelle, trad. Robert LATOUR 5 - Le Drapeau Vert (The Green Flag, 1893), pages 50 à 68, nouvelle, trad. Robert LATOUR 6 - Les Trois Correspondants (The Three Correspondents, 1896), pages 69 à 95, nouvelle, trad. Robert LATOUR 7 - Le Mariage du Brigadier Gérard (The Marriage of the Brigadier, 1910), pages 96 à 108, nouvelle, trad. Robert LATOUR 8 - Le Seigneur du Château noir (The Lord of Château Noir, 1894), pages 109 à 124, nouvelle, trad. Robert LATOUR 9 - Contes de l'Eau bleue (Tales of Blue Water, 1922), pages 125 à 258, recueil de nouvelles, trad. Bernard TOURVILLE 10 - Le Coffre à Raies (The Striped Chest / Tale of the High Seas: No. 4, 1897), pages 127 à 142, nouvelle, trad. Bernard TOURVILLE 11 - Le Capitaine de l'"Etoile Polaire" (The Captain of the "Pole-Star", 1883), pages 143 à 171, nouvelle, trad. Bernard TOURVILLE 12 - Le Démon de la Tonnellerie (The Fiend of the Cooperage, 1897), pages 172 à 186, nouvelle, trad. Bernard TOURVILLE 13 - Le Voyage de Jelland (Jelland's Voyage, 1892), pages 187 à 195, nouvelle, trad. Bernard TOURVILLE 14 - Déposition de J. Habakuk Jephson (J. Habakuk Jephson's Statement, 1884), pages 196 à 233, nouvelle, trad. Bernard TOURVILLE 15 - La Petite Boîte carrée (That Little Square Box, 1881), pages 234 à 257, nouvelle, trad. Bernard TOURVILLE 16 - Amoureux (Sweethearts, 1894), pages 261 à 269, nouvelle, trad. (non mentionné) 17 - Une Question de Diplomatie (A Question of Diplomacy, 1892), pages 273 à 290, nouvelle, trad. (non mentionné)