Thomas HARLAN Titre original : The Shadow of Ararat, 1999 Première parution : Tor, 1999 (roman coupé en deux pour l'édition française)ISFDB Cycle : Le Serment de l'empire vol. 2
Autre prix : €=13,57.
"Parution le 29 juin 2000" d'après le prière d'insérer.
Quatrième de couverture
A l'est de Constantinople, des rives de la Mer Noire au fin fond de la Perse, des pentes du Mont Ararat aux murailles de Palmyre, des armées s'affrontent, par les armes et la magie. De son palais de Ctesiphon, Chrosoes Roi des Rois, Dieu vivant au visage de métal, captif de sa folie, dirige ses généraux. Dans la boue et la neige, les empereurs romains d'orient et d'occident conduisent leurs légions à la bataille pour empêcher la chute de leur monde.
En volant au-dessus des territoires secrets de la Perse dans une machine monstrueuse, Maxian Atreus poursuit sa quête pour détruire la malédiction qui étouffe Rome depuis des siècles.
Jules César ressuscité, des vampires, une belle esclave amoureuse, une reine orgueilleuse et quelques magiciens : l'Antiquité réinventée dans une saga aux personnages plus grands que nature.
« Il y a bien longtemps qu'un auteur n'avait réussi à donner à une Histoire parallèle l'éclat de la vraie, et à la magie l'impact de la science la plus passionnante. » Locus
Thomas Harlan a été nominé pour le prix John W. Campbell du meilleur nouvel auteur de science-fiction et fantasy 1999.
Critiques
Purgé sinon de toute faute de frappe, du moins des pires erreurs de traduction, ce volume permet de suivre les personnages pour jeu de rôle rencontrés dans L'Ombre d'Ararat (voir nos Lectures dans Galaxies n° 17) : mage frère d'empereur, esclave-espionne, magicien débutant, guerrière, etc. Dans cet empire romain prolongé, peuplé de sorciers en tous genres, en guerre contre la Perse et victime d'une étrange malédiction, un certain Mohammed (Mahomet) et Alexandre le Grand s'ajoutent à ce vieil obsédé de Jules César, les deux derniers ayant été ramenés d'entre les morts. Et on prépare un engin volant en forme de chauve-souris. Ainsi, malgré la mise en veilleuse de l'enquête sur l'événement fondateur à partir duquel ce monde s'est détaché du nôtre, on a toujours des éléments de SF, ou plutôt d'uchronie, pris dans la masse de la fantasy pseudo-historique, entre infinies intrigues politico-militaires et créatures divers dont des homoncules façon Frankenstein. Le méli-mélo fait presque pardonner le degré zéro du style et les nombreux moyens employés pour tirer à la ligne : après tout, ils appartiennent aux traditions du feuilleton populaire.