DANS LA NÉBULEUSE NOIRE

 

Au cœur de l'Éperon d'Argo, la beauté et l'horreur se côtoient, les mondes des hommes sont rares et dispersés entre ceux des non-humains.

C'est là que l'on croise l'ancienne route des Loups des Étoiles et les courants des sépultures galactiques, monuments d'une race disparue.

C'est là que se cache Varna, le monde de la haine...

     MASQUES

     En 1971, le CLA publiait Les Loups des Etoiles, une suite de 3 courts romans qui formaient une sorte de cycle, très typique des space opera de Hamilton. Après les SO de la grande époque héroïque — et que Albin Michel perpétue (les Doc Smith) — on assiste, entre autres, après 1950, à une sorte de foisonnement baroque d'un SO nouveau, tout aussi échevelé mais moins primaire. C'est le cas du Roi des étoiles et de sa suite. C'est aussi le cas des Loups des étoiles, plus tardif. Après les deux premiers, (L'arme de nulle part et Les mondes interdits), Le Masque nous propose la fin de cette série. Elle se lit très facilement, apporte son contingent de merveilles dans le cadre de l'exotisme spaclo-temporel. Des romans d'aventure très enlevés, sur des schémas de type « le petit tailleur ou 7 d'un coup » dans des décors de style La guerre des Etoiles. Ça a son charme. Toute la SF ne se ramène pas à des oeuvres de ce type, mais elle ne serait pas devenue ce qu'elle est — avec sa puissance de rêve (c'est important !) — sans les productions de ces poètes naïfs qu'il est de bon ton de mépriser. Ne boudez pas votre plaisir, et n'hésitez pas à lire Hamilton, pour varier vos menus.