Jean-Marie Villiers de l'Isle-Adam naquit à Saint-Brieuc en 1838. Issu d'une famille dont la noblesse était ancienne, mais que la Révolution avait ruinée, il alla tenter sa chance à Paris où il fréquenta les cafés littéraires à la mode et fit la connaissance de Charles Baudelaire. Son premier roman, Isis, parut en 1862. Mais villiers ne connut jamais pendant sa vie la gloire qu'il méritait et dut se résigner à la pauvreté. Il mourut le 19 août 1889, six ans après la parution de ses Contes Cruels.
Parmi les récits qui ont été groupés sous le nom de Contes Cruels, et que Villiers de l'Isle-Adam fit paraître, avant de les constituer en recueil, dans divers journaux et périodiques, nous avons choisi ceux qui nous ont semblé illustrer le mieux son humour et sa sombre originalité. Les lecteurs apprécieront tout particulièrement ce petit chef-d'œuvre de pastiche littéraire qu'est Virginie et Paul, ils reconnaitront dans La Machine à Gloire l'omnipotence de la publicité, mais oseront-ils sourire de cette équivoque invention qu'est L'appareil pour l'Analyse du Dernier Soupir ?
1 - Les Demoiselles de Bienfilâtre, pages 3 à 13, nouvelle 2 - Véra, pages 14 à 26, nouvelle 3 - Deux augures, pages 27 à 43, nouvelle 4 - La Machine à Gloire, pages 44 à 62, nouvelle 5 - Virginie et Paul, pages 63 à 68, nouvelle 6 - Le Convive des dernières fêtes, pages 69 à 98, nouvelle 7 - Le Secret de l'ancienne musique, pages 99 à 104, nouvelle 8 - Le Plus beau dîner du monde, pages 105 à 114, nouvelle 9 - Le Désir d'être un homme, pages 115 à 127, nouvelle 10 - L'Appareil pour l'analyse chimique du dernier soupir, pages 128 à 136, nouvelle 11 - Les Brigands, pages 137 à 145, nouvelle 12 - La Reine Ysabeau, pages 146 à 154, nouvelle 13 - Sombre récit, conteur plus sombre, pages 155 à 165, nouvelle 14 - L'Intersigne (L'Intersigne. Histoires moroses.), pages 166 à 188, nouvelle