Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
Les Agents de Dreamland

Caitlin R. KIERNAN

Titre original : Agents of Dreamland, 2017
Première parution : Tor.com, 28 février 2017   ISFDB
Traduction de Mélanie FAZI
Illustration de Aurélien POLICE

BÉLIAL' (Saint-Mammès, France), coll. Une Heure-Lumière précédent dans la collection n° 25 suivant dans la collection
Date de parution : 27 août 2020
Dépôt légal : août 2020, Achevé d'imprimer : août 2020
Première édition
Novella, 136 pages, catégorie / prix : 9,90 €
ISBN : 978-2-84344-966-6
Format : 12,0 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction

Le dépôt légal est indiqué "à parution" (le 27 août 2020). Couverture à rabats.


Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org
Ressources externes sur cette édition de l'œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture

Winslow, Arizona. Deux agences du renseignement y ont dépêché leur meilleur élément. Il y a le Signaleur, un homme désabusé, brûlé aux secrets défense d’un nombre d’administrations qu’il ne peut même plus compter. Et il y a Immacolata Sexton, un mythe vivant, une femme à la réputation proprement terrifiante — si elle n’était pas humaine, le Signaleur n’en serait pas plus étonné que cela… Leur mission ? Enquêter sur une secte dont on vient de retrouver les membres à l’état de cadavres horriblement mutilés au cœur du désert. Une femme en a réchappé. Persuadée d’être investie d’une mission sacrée, elle représente peut-être une bombe à retardement pour l’humanité toute entière… Car dans les tréfonds ténébreux du Système solaire, la sonde New Horizons s’approche de Pluton. Or, nul ne sait ce qu’elle va vraiment trouver aux abords de la planète naine…

« Peut-être la meilleure autrice de weird de sa génération. »
ANN ET JEFF VANDERMEER

Les Agents de Dreamland a été nommé aux prix Bram Stoker 2017 et Locus 2018

 

[texte du rabat de couverture]

Née en 1964 à Dublin, Caitlín R. KIERNAN a passé l’essentiel de sa vie aux États-Unis. Paléontologue de formation, elle a publié de nombreux articles scientifiques dans ce domaine, en particulier sur les reptiles marins du Mésozoïque. À ce jour, sa bibliographie est forte d’une dizaine de romans, dont La Fille qui se noie, couronné par les prix James Tiptree et Bram Stoker, quantité de scénarios de comics et près de deux cents nouvelles et novellas.

Critiques

    Que se passe-t-il si vous mélangez X-Files, mythologie des Grands Anciens telle qu’imaginée par Howard P. Lovecraft et voyage temporel ? L’une des réponses possibles pourrait être Les Agents de Dreamland, et son récit halluciné éclaté en plusieurs parties. D’un côté, nous suivons le Signaleur, un agent fédéral qui pourrait être le frère désabusé de l’Homme à la cigarette de la série créée par Chris Carter ou de ce vieux Dudley Smith cher à James Ellroy. Quelque part dans un coin désertique du sud-ouest des États-Unis, il doit échanger des informations sur une récente tuerie liée à un mouvement sectaire avec une homologue britannique qui le terrifie. De l’autre, nous suivons Chloé, ex-droguée californienne récupérée par le gourou de la secte et, on le comprendra vite, responsable du massacre. Mêlée à ceci, la disparition puis réapparition mystérieuse de la sonde New Horizons et un futur apocalyptique où des créatures insectoïdes ont asservi l’Humanité. Quel est le lien entre tous ces éléments, c’est ce que les histoires croisées de Les Agents de Dreamland veulent reconstituer.

    Sauf qu’à trop vouloir bien faire, le lecteur s’y perd. En effet, ce court roman semble plus être une première partie d’une œuvre plus longue en devenir qu’un récit complet en soi. Qui sont les envahisseurs ? Comment passons-nous de la situation actuelle au futur apocalyptique visité par l’une des protagonistes ? Qu’est-ce que le Dreamland au juste ? Autant de questions qui resteront sans réponse. Et pourtant, malgré ce goût d’inachevé, Les Agents de Dreamland offre un prisme différent à la mythologie lovecraftienne, avec l’utilisation de monstres moins visibles que Cthulhu, Nyarlathotep ou les Shoggoths. Elle y mêle cette atmosphère propre aux conspirations gouvernementales qui firent les beaux jours des séries TV et certains films des années 90. Avec une certaine langueur dans l’écriture, magnifiquement restituée par la traductrice, évoquant Bagdad Café et sa bande originale sirupeuse.

Stéphanie CHAPTAL (site web)
Première parution : 1/8/2020 dans Bifrost 99
Mise en ligne le : 31/1/2024

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87244 livres, 112032 photos de couvertures, 83678 quatrièmes.
10815 critiques, 47138 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD