Passons maintenant à la prestation des deux compères qui se dissimulent sous le pseudonyme d'Eric Verteuil. Le premier détail qui saute aux yeux quand on ouvre ce livre, c'est la grosseur des caractères. Plutôt mauvais signe. Et cette impression négative se confirme à la lecture de cette nullité magistrale. Que trouve-t-on dans ces pages ? De tout et rien à la fois.
De tout : parce que tout ce qui flatte les bas instincts s'y trouve (et qu'en d'autres termes, on appelle le mauvais goût). Inutile de dire que ça charcute à toutes les pages, avec des scènes de fellation, de sadisme, de masochisme, d'inceste, de sodomisation, et j'en passe des vertes et des pas mûres.
Et rien : parce qu'en dehors de cela, c'est le vide interstellaire ou intergalactique. D'histoire, il n'y en a pas. Tout est prétexte à des scènes sanguinolentes, répétitives, et qui ne laissent dans la bouche qu'un arrière-goût de médiocrité.
Une fois de plus, Eric Verteuil nous livre un navet insipide dont la lecture est à éviter ABSOLUMENT, à moins de jeter son argent par les fenêtres. Le vide absolu et/ou le bide absolu !
Frédéric KURZAWA
Première parution : 1/12/1988 dans Fiction 403
Mise en ligne le : 29/4/2007