Hovern Bog, un marais perdu dans la lande, aux frontières de l'Empire romain. Attachée au poteau des sacrifices, une jeune Celte est livrée en offrande à la créature monstrueuse qui hante la tourbière.

     Deux mille ans après, David Macauley, un jeune et brillant archéologue, est sûr d'avoir fait la découverte du siècle : dans cette vallée noyée de brume du centre de l'Angleterre, il vient de mettre au jour, miraculeusement conservé dans la tourbe, le corps de la suppliciée.

     Un corps presque intact, des traits où l'on peut toujours lire l'horreur d'une fin atroce. Des yeux écarquillés par la terreur, des lèvres retroussées en un rictus effrayant, un masque indicible d'épouvante.

     Plus impressionnant encore : le corps de la morte porte les marques d'étranges morsures que n'aurait pu laisser aucun animal connu.

     Soucieux d'élucider le mystère de ces rites barbares, David se heurte à l'hostilité muette d'un village plongé dans une étrange apathie, apparemment terrorisé par le châtelain local, qui vit retiré dans son manoir surplombant le marais, en compagnie de Julia, une jeune femme d'une beauté surnaturelle...

     David ne croit ni aux sorciers ni aux démons. Il a même demandé à sa femme et à ses deux enfants de le rejoindre. Pourtant il en vient à se poser la question : Et si le monstre rôdait encore dans le marais de Hovern Bog ? Et bientôt le piège se referme sur lui et sa famille. Les sacrifices humains ne sont peut-être pas l'aspect le plus abominable des rites barbares, plus anciens même que la civilisation celte, qui ont survécu sur ce coin de lande.

     Faisant alterner avec une habileté diabolique l'évocation historique de l'occupation romaine, les notations scientifiques et le roman d'horreur contemporain. Michael C.Talbot nous entraîne dans un suspense à l'atmosphère trouble et étouffante.