Black Mamba continue son petit bonhomme de chemin avec des fortunes diverses et variées comme le veut la loi du genre, mais globalement la revue se bonifie, tout en restant sans grande prétention (une qualité) et fun.
« Neuf dimanches à la suite » de Kris Dikeman (nouvelle traduite de l'américain par Céline Brenne). Texte centré sur une légende américaine : si vous passez la nuit, neuf dimanche de suite, au même croisement vous pourrez rencontrer l'Homme Noir qui vous enseignera ce que vous voulez savoir (comment ne pas penser à la légende qui entoure le talent démoniaque du bluesman Robert Johnson ?). L'histoire est racontée du point de vue du chien, du familier de cet inquiétant Homme Noir. L'ambiance du texte, oscillant de façon satisfaisante entre humour et pesanteur à couper au couteau, est affaiblie par une traduction maladroite. L'auteur, à suivre comme le veut la formule consacrée, a un site : < http://www.krisdikeman.com/ >
« 666 000$ pour Noël » de Thomas Day (cité sans commentaire, évidemment).
« Un plan presque parfait » de Yves-Daniel Crouzet, une petite nouvelle policière bien écrite, mais prévisible.
« Le Parfum de Naomi », autre petite nouvelle policière bien écrite (un poil en dessous de celle de Crouzet, toutefois), tout aussi prévisible.
On ajoutera à cela, trois BDs sympathiques (c'est la règle locale, ni plus ni moins), un dossier sur les conventions françaises de science-fiction qui manque d'un brin de mordant et les rubriques critiques habituelles (qui ont toujours aussi peu d'intérêt, mais passons...).
Notes :
1. La partie de cette recension consacrée au n° 14 n'est pas reproduite ici. [note de nooSFere]