Celia S. FRIEDMAN Titre original : Black Sun Rising, 1991 Première parution : États-Unis, New York, DAW Books (DAW Collectors #864), novembre 1991ISFDB Cycle : L'Aube du soleil noir vol. 2
L'ATALANTE
(Nantes, France), coll. La Dentelle du Cygne Dépôt légal : juin 2000, Achevé d'imprimer : juin 2000 Première édition Roman, 352 pages, catégorie / prix : 110 FF ISBN : 2-84172-137-X Format : 14,5 x 20,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Le pays rakh. Une vaste contrée inconnue, isolée du monde colonisé par les océans et surtout par la Gaze, une hermétique barrière de « fae ». C'est sur ces terres reculées que se sont réfugiés depuis des siècles les derniers représentants d'une espèce autochtone d'Erna, jadis traqués par l'homme et dont on ignore désormais jusqu'à l'apparence.
C'est pour cette destination que s'embarque Damien Vryce, le prêtre guerrier, Ciani, l'adepte, et Senzei, l'apprenti. Car les démons qu'ils poursuivent en compagnie du Chasseur, leur précaire et redoutable allié, les entraînent vers les monts orientaux du pays, un épicentre sismique où, au mépris de toute raison, leur ennemi semble avoir bâti sa citadelle.
Critiques
Une lointaine planète qui a perdu tout contact avec la Terre des origines. Un monde baigné de “ fae ”, une force naturelle qui confère des pouvoirs magiques à certains individus. Des colons qui apprennent à domestiquer ce territoire qui prend le masque d'un univers de fantasy... Le premier tome de L'aube d'un soleil noir présentait un univers très attrayant, porté par écriture dense et imagée...
Dans ce deuxième tome, peu de surprises : l'auteur se contente de promener ses personnages vers la Citadelle des tempêtes, et en chemin il leur arrive bien sûr toutes les péripéties que doivent connaître des héros dignes de ce nom. L'ensemble est conventionnel, mais demeure cependant très plaisant grâce aux qualités de l'écriture.
On regrette un peu que Célia Friedman n'exploite pas mieux l'originalité de son univers, et notamment cette “ frontière ” qui sépare la SF de la fantasy. Elle continue cependant à nous séduire par de superbes images – comme cette forêt maintenue dans une obscurité totale par son créateur, au point qu'elle a dû s'inventer un nouvel écosystème basé sur les ténèbres, ou encore comme cette citadelle en équilibre sur d'instables courants de fae tellurique.
Peut-être s'agit-il d'un épisode de transition – à l'origine, le roman est probablement paru en un seul tome – et on peut donc espérer connaître un regain d'inventivité dans le troisième tome.