Quatrième de couverture
Une chronique des années pas si futures que ça. Une civilisation urbaine impitoyable. Une technologie du plaisir qui bat de l'aile. Une génération d'irréguliers qui lutte pour survivre. Un chaos final de plus. Charles Platt. Anglais. Né en 1943. A publié neuf livres dont La planète des voles et dirigé la revue New Worlds. Vit à New York depuis 1970. Enseigne la science-fiction et le bricolage.
Critiques
Le titre original du volume, The city dwellers (« Les habitants de la cité »), rendait mieux compte de son contenu que ce Panik passe-partout à la mode Sagittaire : en quatre longues nouvelles sans lien entre elles autre que vaguement chronologique, Platt a voulu organiser une chronique du déclin d'une (des) ville(s) au début du XXIe siècle, minée(s) par la dépopulation et l'épuisement des ressources. Le spectacle (une « idole des jeunes » mal dans sa peau), le retour à la nature (un couple d'artistes s'essayent à la vie pastorale et la zonardisation des derniers squatters des villes vidées forment les étapes de cette évocation trop lâche et trop floue d'un cataclysme en sourdine. Platt a beau être un des auteurs de New-Worlds, son style est... plat, ses constructions linéaires, ses idées rares et banales, le background où évolue ses héros bien lointain. Mais le défaut majeur du livre, originellement publié en 1970, est d'avoir été traduit trop tard : sur le même canevas, on a lu entre temps des Disch, Brunner, Jeury, infiniment plus complexes, convaincants, passionnants. Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/1/1977 dans Fiction 276 Mise en ligne le : 1/1/2013
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