Ce numéro comprend un supplément électronique de 33 pages (scan de droite), réservé aux abonnés. Il est référencé ici dans les pages III (3) à XXXII (32).
Existe aussi, tout en couleurs, aux formats PDF imprimable, Epub, Mobipocket/Kindle et AZW3 au prix de 4,90 €.
1 - Élodie BOIVIN, La Constellation du cygne, pages II à XII, nouvelle 2 - Hélène CRUCIANI, Amour quantique, pages XIII à XXIV, nouvelle 3 - René HERMITE, Les Sirènes du Désert, pages XXV à XXXII, nouvelle 4 - Naomi KRITZER, Des photos de chats, SVP (Cat Pictures, Please, 2015), pages 5 à 12, nouvelle, trad. Thomas BAUDURET 5 - Jean-Marc SIRE, In Google we trust, pages 13 à 16, nouvelle 6 - Loïc HENRY, Vert céladon (Celadon Green, 2008), pages 17 à 31, nouvelle, trad. Loïc HENRY 7 - Ketty STEWARD, Dix-huit heures quarante-deux, pages 33 à 39, nouvelle 8 - Alain DARTEVELLE, En un monde invisible, pages 41 à 45, nouvelle 9 - Patrick CENTERWALL, Les Gagnantes (De som vann, 2016), pages 46 à 52, nouvelle, trad. Jean-Pierre LAIGLE 10 - Patrice LUSSIAN, Héroïne, pages 53 à 59, nouvelle 11 - (non mentionné), Supplément numérique 49, pages 60 à 60, notes 12 - Jean-Pierre LAIGLE, Les Territoires de la Conscience et de l'Inconscient onirique explorés par la Science-fiction, pages 62 à 89, article 13 - Jean-Pierre LAIGLE, Bibliographie Thématique, pages 90 à 95, bibliographie 14 - Risto ISOMÄKI, La Quête (Etsintä, 1991), pages 96 à 114, nouvelle, trad. Tanya TYNYÄLÄ 15 - Michèle LAFRAMBOISE, Triumvirat, pages 115 à 128, nouvelle 16 - Jean-Michel CALVEZ, Musique et SF, pages 131 à 135, critique(s) 17 - Didier REBOUSSIN, Croisière au long du Fleuve - Épisode 6 : Peter Randa, pages 136 à 139, essai 18 - Pierre STOLZE, Docteur Stolze. Sous le scalpel..., pages 140 à 145, critique(s) 19 - Ludovic NACHURY, Un Monde sans pilote, pages 146 à 149, article 20 - COLLECTIF, Notes de lecture, pages 150 à 174, critique(s) 21 - Fabrice LEDUC, Strip(s), pages 175 à 184, critique(s) 22 - (non mentionné), Georges Pierru 1935 - 2017, pages 185 à 185, article
Quatre jours après avoir fini ma lecture du Galaxies « Rêves et science-fiction », je ne me souviens vaguement que de trois choses : a) il y a une nouvelle lauréate du prix Hugo au sommaire ; un texte anodin mais plutôt marrant avec une IA qui veut aider l’Humanité et être rémunérée en photos de chats ; b) une nouvelle finlandaise de Risto Isomäki illustre le dossier « rêves et science-fiction » – elle démarre plutôt pas mal, mais finit en eau de boudin guatémaltèque, ce qu’on voit arriver de très loin ; c) l’article de Jean-Pierre Laigle sur les liens entre rêves et science-fiction est plutôt intéressant. A minima, il donne quelques bonnes pistes de lecture. Pour le reste, c’est au mieux vite lu / vite oublié, au pire extrêmement pénible. Détail amusant : on a l’étrange impression que Claude Ecken remplit le cahier critique à lui tout seul – ce qui n'est évidemment pas le cas.
Bonne résolution pour l'année 2018 : il faut ABSOLUMENT que je trouve un truc sympa à dire sur le Galaxies NS50 (c’est ça ou arrêter les prostituées comoriennes à forte poitrine). Mais que vais-je bien pouvoir extraire de ce ramassis de niaiseries où l’auto-complaisance règne en maître absolu ? La couverture de Frédéric Michaud est rigolote. La nouvelle de Patricia Anthony, « Le Mangeur de souvenirs », où un ambassadeur terrien va visiter en loucedé un extraterrestre facétieux, est excellente. Les droits d’adaptation audiovisuelle du roman de Patricia Anthony Frère termite ayant été acquis par James Cameron, il y a peut-être quelque chose à creuser du côté de cette auteure (malheureusement décédée en 2013).
Maintenant : retenez votre souffle. Imaginez la scène…
Vous êtes chez votre dentiste argentin, assis dans son fauteuil Galaxy Quest blanc et bleu de méthylène. L’homme en blouse blanche a les avant-bras fort poilus, porte un masque chirurgical sur le bas du visage, des lunettes pour le stand de tir et s’apprête à vous dévitaliser une dent. Il a juste oublié la petite piqûre dans la gencive qui le fait bien. Vous essayez de lui faire signe, mais il vous demande d’ouvrir grand la bouche. Vous vous agitez sur sa chaise longue, si confortable que, dans d’autres circonstances, vous vous sentiriez prêt à passer en hyperespace. L’Argentin vous ordonne de vous calmer, avec un léger accent allemand, puis commence à fraiser, percer, trouer votre dent encore vivante. Vous voulez hurler, mais vous n’avez plus de bouche (ou disons qu’elle est hygiéniquement envahie par les mains gantées de l’ennemi). Lire Géante Rouge n°25, c’est un peu la même chose. Ça ne fait pas particulièrement mal aux dents, ça ne passe jamais en hyperespace, mais vos yeux et votre cerveau prennent très cher. Mise en pages cauchemardesque, contributions au mieux affligeantes, Géante Rouge n°25 est un astre maudit à n’approcher sous aucun prétexte.