Ce numéro comporte notamment entre les pages 86 et 117 les contributions de 50 personnalités de la science-fiction, essentiellement sous forme de nouvelles recensées ci-après, mais également de dessins ou photo-montages de Jean-Pierre Andrevon, Krystal Camprubi, Thomas Diana, Pierre Le Pivain, Patrick Mago et Sambuko.
Ce numéro comprend un supplément électronique de 47 pages (scan de droite), réservé aux abonnés. Il est référencé ici dans les pages II () à XLVI (46). Les cinq derniers textes de ce supplément sont des contributions pour la farandole du cinquante.
Existe aussi, tout en couleurs, aux formats PDF imprimable, Epub, Mobipocket/Kindle et AZW3 au prix de 4,90 €. .
1 - Thierry FAIVRE, Le Voyage d’Augustine, pages II à XV, nouvelle 2 - LE DINO BLEU, Mourir libre, pages XVI à XXVII, nouvelle 3 - Audrey HECK, Cheveux emmêlés, pages XXVIII à XLII, nouvelle 4 - (non mentionné), Les Auteurs, pages XLIII à XLIII, dictionnaire d'auteurs 5 - Jean-François THOMAS, Oups !, pages XLIV à XLIV, nouvelle 6 - Léo KENNEL, Disparition programmée, pages XLIV à XLV, nouvelle 7 - Léo KENNEL, Un cochon pâle, pages XLV à XLV, nouvelle 8 - Léo KENNEL, Les Beaux masques, pages XLVI à XLVI, nouvelle 9 - Sébastien TOURNOIS, G.A.L.A.X.I.E.S, pages XLVI à XLVI, nouvelle 10 - Pierre GÉVART, Éditorial, pages 2 à 3, éditorial 11 - Philippe CURVAL, Les Quatre morts de Chahid Slimane, pages 5 à 18, nouvelle 12 - Jean-Pascal MARTIN, Les Pierres, pages 19 à 25, nouvelle 13 - Mike RESNICK & Lezli ROBYN, Sur la Touche (Benchwarmer, 2009), pages 27 à 43, nouvelle, trad. Jean-Michel CALVEZ 14 - Jean-Pierre LAIGLE, Ambassade, pages 45 à 60, nouvelle 15 - Sybille MARCHETTO, La Mort est un long fleuve tranquille, pages 61 à 66, nouvelle 16 - Patricia ANTHONY, Le Mangeur de Souvenirs (Eating Memories, 1989), pages 67 à 76, nouvelle 17 - Ugo BELLAGAMBA, L'Autre dans le labyrinthe, pages 77 à 83, nouvelle 18 - Émilie Blacksand LEVRAUT, Ennui, pages 86 à 87, nouvelle 19 - Patrick BOUTIN, Dur de la feuille, pages 87 à 88, nouvelle 20 - Jean-Michel CALVEZ, You, pages 89 à 89, nouvelle 21 - Philippe CAZA, (sans texte), pages 89 à 90, nouvelle, illustré par Philippe CAZA 22 - Lucie CHENU, L'Expo, pages 90 à 91, nouvelle 23 - Morgan Julien CRESTEL, Haiku fukushimesque, pages 91 à 91, poésie 24 - Pascal DANDOIS, Allumette, pages 92 à 92, nouvelle 25 - Athéna D'AUTOMNE-ET DE JOIE, D'une vie d'espace / L'attaque / D'immortalité, pages 92 à 92, nouvelle 26 - Alain DARTEVELLE, Dans Galaxies, pages 93 à 93, nouvelle 27 - Jean-Pierre FONTANA, Le Cinquantième, pages 94 à 96, nouvelle 28 - Pierre GÉVART, 50 années de lumière, pages 96 à 97, nouvelle 29 - Françoise GRENIER DROESCH, Invasion, pages 97 à 97, nouvelle 30 - Tom HAAS, Réfugiés, pages 97 à 98, poésie 31 - Bernard HENNINGER, (Pionçant en travers du duvet), pages 98 à 98, poésie 32 - Loïc HENRY, Quart, pages 98 à 98, nouvelle 33 - Gulzar JOBY, Haine, pages 99 à 99, nouvelle 34 - Gulzar JOBY, Perte, pages 99 à 99, nouvelle 35 - Gulzar JOBY, Questions, pages 99 à 99, nouvelle 36 - Gulzar JOBY, Sémaphore, pages 99 à 100, nouvelle 37 - Gulzar JOBY, Coco, pages 100 à 100, nouvelle 38 - Léo KENNEL, Disparition programmée, pages 100 à 101, nouvelle 39 - Guillaume LAFFINEUR, O., pages 101 à 102, nouvelle 40 - Michèle LAFRAMBOISE, Le Fan qui déteste la SF..., pages 102 à 103, bande dessinée 41 - Sylvain LAMUR, La Soif intersidérale, pages 103 à 104, nouvelle 42 - Alain LE BUSSY, (sans titre), pages 104 à 104, notes 43 - Christian LÉOURIER, (sans titre), pages 104 à 104, nouvelle 44 - Gilles MASSARDIER, (sans titre), pages 105 à 105, nouvelle 45 - Martin LESSARD, Faits alternatifs 2.0, pages 105 à 105, nouvelle 46 - Laure MORGANX, (sans titre), pages 105 à 106, nouvelle 47 - Nicolas PAGÈS, Gros pépin : Titan, pages 106 à 106, nouvelle 48 - Bruno POCHESCI, Résurgence, pages 106 à 107, nouvelle 49 - Émilie QUERBALEC, Métisse, pages 107 à 107, nouvelle 50 - Yann QUERO, Le Congrès de 2050, pages 108 à 108, poésie 51 - Didier REBOUSSIN, Tout a une fin, pages 108 à 109, nouvelle 52 - Timothée REY, Fifty-Fifty, pages 109 à 110, nouvelle 53 - Alain ROZENBAUM, Terrexit, pages 110 à 110, nouvelle 54 - Ketty STEWARD, Le Vieil homme est amer, pages 111 à 111, nouvelle 55 - Pierre STOLZE, La Petite fille et le conteur, pages 111 à 114, nouvelle 56 - Jean-François THOMAS, Cent poupées, pages 114 à 114, nouvelle 57 - Bénédicte TAFFIN, Éternité, pages 114 à 114, nouvelle 58 - Agathe TOURNOIS, Divorce à la carte, pages 114 à 115, nouvelle 59 - Sébastien TOURNOIS, E-solde, pages 115 à 115, nouvelle 60 - Jean-Louis TRUDEL, Tête-à-tête, pages 115 à 116, nouvelle 61 - David TURAMBAR KOLACINSKI, Ambiance, pages 116 à 116, nouvelle 62 - Kriss VILA, Monade, pages 116 à 116, nouvelle 63 - Joëlle WINTREBERT, G.A.L.A.X.I.E.S., pages 117 à 117, poésie 64 - (non mentionné), Cinquante fois Galaxies, pages 118 à 130, article 65 - Jean-Michel CALVEZ & Pierre GÉVART, 2050 - Les scénarios, pages 131 à 138, article 66 - Jean-Michel CALVEZ & Jean-Guillaume LANUQUE, Musique et SF, pages 141 à 145, critique(s) 67 - Didier REBOUSSIN, Croisière au long du Fleuve - Épisode 7 : Maurice Limat, pages 146 à 149, article 68 - Pierre STOLZE, Docteur Stolze. Sous le scalpel..., pages 150 à 153, critique(s) 69 - COLLECTIF, Notes de lecture, pages 154 à 177, critique(s) 70 - Fabrice LEDUC, (S)trips, pages 178 à 186, critique(s)
Quatre jours après avoir fini ma lecture du Galaxies « Rêves et science-fiction », je ne me souviens vaguement que de trois choses : a) il y a une nouvelle lauréate du prix Hugo au sommaire ; un texte anodin mais plutôt marrant avec une IA qui veut aider l’Humanité et être rémunérée en photos de chats ; b) une nouvelle finlandaise de Risto Isomäki illustre le dossier « rêves et science-fiction » – elle démarre plutôt pas mal, mais finit en eau de boudin guatémaltèque, ce qu’on voit arriver de très loin ; c) l’article de Jean-Pierre Laigle sur les liens entre rêves et science-fiction est plutôt intéressant. A minima, il donne quelques bonnes pistes de lecture. Pour le reste, c’est au mieux vite lu / vite oublié, au pire extrêmement pénible. Détail amusant : on a l’étrange impression que Claude Ecken remplit le cahier critique à lui tout seul – ce qui n'est évidemment pas le cas.
Bonne résolution pour l'année 2018 : il faut ABSOLUMENT que je trouve un truc sympa à dire sur le Galaxies NS50 (c’est ça ou arrêter les prostituées comoriennes à forte poitrine). Mais que vais-je bien pouvoir extraire de ce ramassis de niaiseries où l’auto-complaisance règne en maître absolu ? La couverture de Frédéric Michaud est rigolote. La nouvelle de Patricia Anthony, « Le Mangeur de souvenirs », où un ambassadeur terrien va visiter en loucedé un extraterrestre facétieux, est excellente. Les droits d’adaptation audiovisuelle du roman de Patricia Anthony Frère termite ayant été acquis par James Cameron, il y a peut-être quelque chose à creuser du côté de cette auteure (malheureusement décédée en 2013).
Maintenant : retenez votre souffle. Imaginez la scène…
Vous êtes chez votre dentiste argentin, assis dans son fauteuil Galaxy Quest blanc et bleu de méthylène. L’homme en blouse blanche a les avant-bras fort poilus, porte un masque chirurgical sur le bas du visage, des lunettes pour le stand de tir et s’apprête à vous dévitaliser une dent. Il a juste oublié la petite piqûre dans la gencive qui le fait bien. Vous essayez de lui faire signe, mais il vous demande d’ouvrir grand la bouche. Vous vous agitez sur sa chaise longue, si confortable que, dans d’autres circonstances, vous vous sentiriez prêt à passer en hyperespace. L’Argentin vous ordonne de vous calmer, avec un léger accent allemand, puis commence à fraiser, percer, trouer votre dent encore vivante. Vous voulez hurler, mais vous n’avez plus de bouche (ou disons qu’elle est hygiéniquement envahie par les mains gantées de l’ennemi). Lire Géante Rouge n°25, c’est un peu la même chose. Ça ne fait pas particulièrement mal aux dents, ça ne passe jamais en hyperespace, mais vos yeux et votre cerveau prennent très cher. Mise en pages cauchemardesque, contributions au mieux affligeantes, Géante Rouge n°25 est un astre maudit à n’approcher sous aucun prétexte.