L'article SF et JDR porte sur le jeu de rôle Dune - Aventures dans l'Impérium. En page 136, l'article de Jean-Guillaume Lanuque est à tort initulé "Séries-Graphies #2". Ce numéro comporte un supplément électronique (scan de droite), réservé aux abonnés, téléchargeable sur le site du club Galaxies, référencé ici dans les pages II (2) à XXXVIII (38). Existe aussi, tout en couleurs, incluant le supplément, aux formats PDF imprimable, Epub, Mobipocket/Kindle et AZW3 au prix de 4,90 €.
1 - Emmanuel LELORE, Chronique de l’Émergence, pages II à XI, nouvelle 2 - VII, Un dangereux idéaliste, pages XII à XXIV, nouvelle 3 - Jérémie MOËNNE-LOCCOZ, Ad aeternam, pages XXVI à XXXVIII, nouvelle 4 - (non mentionné), Illustrateur : Tomislav Tikulin, pages 2 à 2, biographie 5 - Pierre GÉVART, Éditorial, pages 3 à 4, éditorial 6 - Wilfried RENAUT, Svobod, pages 5 à 17, nouvelle 7 - Nathalie WILLIAMS, La Télé s'invite chez vous, pages 19 à 30, nouvelle 8 - Jean-Louis TRUDEL, Les Glaces d'antan, pages 31 à 51, nouvelle 9 - Didier REBOUSSIN, Dossier Francis Carsac, pages 53 à 108, dossier 10 - Didier REBOUSSIN, Introduction, pages 54 à 55, biographie 11 - Jean-Patrick LOISEAU & Natacha VAS-DEYRES, Planète Carsac, pages 56 à 67, article 12 - Daniel PHI, « J'essaie d'écrire une sorte de "para-science" et en même temps une aventure », pages 68 à 74, entretien avec Francis CARSAC 13 - Noé GAILLARD, La Vermine du Lion : analyse d'un roman qui fit du bruit en son temps, pages 75 à 80, article 14 - Francis CARSAC, Sables morts, pages 81 à 94, nouvelle 15 - Didier REBOUSSIN, Un coup de grisou, pages 95 à 107, nouvelle 16 - Didier REBOUSSIN, Bibliographie de Francis Carsac, pages 108 à 108, bibliographie 17 - Kawthar AYED, L'Utopie militaire de Nabil Farouk, pages 112 à 131, article 18 - RangerGCG, SF et JDR. À la table des Compagnons de la Tour maudite, pages 132 à 135, critique(s) 19 - Jean-Guillaume LANUQUE, Séries-Graphies #3, pages 136 à 141, chronique 20 - Jean-Guillaume LANUQUE, Entretien avec Céline Morin, pages 142 à 145, entretien avec Céline MORIN 21 - Pierre STOLZE, Retour sur Rétrofictions, pages 146 à 149, article 22 - COLLECTIF, Cahier critique, pages 150 à 175, critique(s) 23 - Jean-Pierre ANDREVON, Deux mois de cinéma fantastique et science-fiction, pages 176 à 190, critique(s)
J’avoue avoir lu un ou deux romans de cet auteur il y a longtemps, dans leur édition NéO, et n’en avoir gardé absolument aucun souvenir (enfin si, les couvertures de Nicollet, pas forcément ses meilleures, d’ailleurs).
Avant tout, je refuse toute responsabilité quant aux effets secondaires que pourrait provoquer une lecture trop attentive de l’article de Noé Gaillard consacré à La Vermine du lion. Donc je préviens… Ce machin tout foireux est un cas d’école : il ne rime à rien, n’analyse rien et ne remet rien (ou disons pas grand-chose) dans le contexte ou en perspective. L’ensemble, écrit dans une langue balbutiante qui ressemble vaguement au français d’un terroriste tchétchène présent sur le territoire national depuis moins de trois mois, donne l’impression tenace que La Vermine du lion est au mieux un roman bordélique et sans intérêt, au pire une sombre merde. Et pourtant, nous dit-on, ce roman aurait fait scandale à sa parution ; on aimerait bien comprendre pourquoi. En vain.
L’interview de l’auteur (qui date de 1974) est assez hallucinante, on dirait une fausse interview du Canard enchaîné. Elle devrait convaincre la plupart des lectrices et lecteurs contemporains d’éviter l’œuvre de Francis Carsac, comme on contourne le champ de mines que le terroriste tchétchène sus-cité a amoureusement déployé autour de son mobile-home.
L’ensemble est donc très réussi, un peu comme la visite de la faille de San Andreas un jour de séisme. Pour ma part, je note que Francis Carsac est à ne (re-)lire sous aucun prétexte, surtout que la vie est courte, et que les milfs et les bonnes séries télé ne manquent pas.
Le numéro suivant, le NS75, donc, est consacré à l’uchronie. Les nouvelles (qui occupent 100 pages de la revue, mon Dieu !) étant globalement médiocres, voire bien pire, on regrette qu’il n’y ait pas plus de pages consacrées au dossier proprement dit (qui, lui, est tout à fait lisible). On conseillera la lecture des articles de Bertrand Campeis et Karine Gobled. L’interview du spécialiste Eric Henriet. Les articles sur les séries télé et la série de BD Jour J. Un guide de lecture manque cruellement à l’appel, entre autres choses. Le dossier ne fait qu’effleurer un corpus immense qui méritait davantage de place ; il suf- fisait de dégager cinq ou six nouvelles, à part leurs auteurs, personne ne s’en serait plaint.
Cela dit, une fiction inédite se dégage : la première, signée Jean-Pierre Andrevon — « Mort et Apothéose de Joseph Vissarionovitch Djougachvili, dit Staline ». Y a pas à dire : JPA en a encore sous le pied ! Même si, en ce moment, lire des trucs sur Poutine Staline, c’est un peu spécial…