Né en 1912 au Canada, il vit aujourd'hui en Californie. Il a écrit près de quarante romans, pour la plupart des best-sellers mondiaux : Le Cycle des A, Les armureries d'Isher, A la poursuite des Slans, etc.
La chose s'est glissé à bord d'un vaisseau spatial en route pour la Terre... Elle a tout pouvoir de métamorphose — devenant métal, feu, verre, et même double parfait de l'homme qu'elle affronte. Et cette créature protéiforme a une mission à remplir sur Terre...
Sur Mars, l'astronaute Bill Jenner est prisonnier d'un village désert, où les pierres, les murs, les plantes, tout est vivant et dangereusement hostile à l'homme. Pour survivre, Jenner devra s'adapter. S'adapter ?
Mais le monstre, n'est ce pas toujours l'autre ? Et pour un monstre ? qu'est ce qu'un homme ?
Un recueil de nouvelles hyper-vanvogtiennes où le « frisson et l'aventure sont portés à leur zénith ».
1 - Forrest J. ACKERMAN, Introduction (The Monster Man, Sire of Slan, 1965), pages 5 à 11, introduction, trad. Denis VERGUIN 2 - Autre chose que des hommes morts (Not Only Dead Men, 1942), pages 13 à 38, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 3 - L'Ordre ultime (Final Command, 1949), pages 39 à 59, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 4 - Le Village enchanté (The Enchanted Village, 1950), pages 60 à 78, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 5 - Dissimulation (Concealment, 1943), pages 79 à 98, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 6 - La Créature de la mer (The Sea Thing, 1940), pages 99 à 133, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 7 - Résurrection (Resurrection / The Monster, 1948), pages 134 à 156, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 8 - Le Caveau de la bête (Vault of the Beast, 1940), pages 157 à 187, nouvelle, trad. Denis VERGUIN
Tous les fans de Van Vogt qui avaient manqué la parution de ce recueil chez Belfond, en 1974, ont intérêt à se procurer cette réédition. En effet, elle comporte quatre inédits (en 1974, bien sûr...) qui, s'ils ne sont pas ce que l'auteur a fait de mieux, valent tout de même le détour. En fait, les deux textes phares du recueil sont Résurrection et Le village enchanté, maintes fois réédités par ailleurs. Une des qualités de ce recueil est son homogénéité, qui permet en l'espace de 180 pages d'avoir une idée valable de ce dont Van Vogt est capable lorsqu'il ne se met pas à dérailler comme c'est le cas dans certains de ses romans récents (cf. l'horrible Rencontre cosmique, toujours chez J'ai Lu...). Dernière précision, il y a une nouvelle qui a sauté dans le J'ai Lu : La guerre des nerfs, qui fait partie de La Faune de l'espace.