Qui sont les Delliens, cette race étrange dont l'histoire a commencé il y a 15 000 ans ?
Les Terriens s'interrogent. Proviennent-ils d'une planète étrangère ou sont-ils des robots nés du génie fou d'un savant ?
Que ce soit le Dieu Requin qui prend figure humaine pour tuer le plus d'hommes possible et qui finira dévoré par les requins eux-mêmes, que ce soit Jim Brender, prisonnier sur la Planète Mars et défiant le temps, les créatures de Van Vogt sont à la fois autres et reconnaissables.
Les monstres : une fois de plus Van Vogt nous happe dans un univers dessiné au laser et à l'ordinateur, qui nous tend un miroir halluciné où nous nous reflétons nous-mêmes.
Avec Bradbury et Lovecraft, Van Vogt est l'un des trois grands de la science-fiction.
Depuis « Le monde des A », il a ouvert de nouveaux chemins à l'inventaire du futur.
1 - Forrest J. ACKERMAN, Introduction (The Monster Man, Sire of Slan, 1965), pages 7 à 13, introduction, trad. Denis VERGUIN 2 - Autre chose que des hommes morts (Not Only Dead Men, 1942), pages 17 à 42, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 3 - L'Ordre ultime (Final Command, 1949), pages 45 à 72, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 4 - La Guerre des nerfs (War of Nerves, 1950), pages 75 à 102, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 5 - Le Village enchanté (The Enchanted Village, 1950), pages 105 à 123, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 6 - Dissimulation (Concealment, 1943), pages 127 à 145, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 7 - La Créature de la mer (The Sea Thing, 1940), pages 149 à 182, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 8 - Résurrection (Resurrection / The Monster, 1948), pages 185 à 206, nouvelle, trad. Denis VERGUIN 9 - La Caverne de la bête (Vault of the Beast, 1940), pages 209 à 238, nouvelle, trad. Denis VERGUIN
Tous les fans de Van Vogt qui avaient manqué la parution de ce recueil chez Belfond, en 1974, ont intérêt à se procurer cette réédition. En effet, elle comporte quatre inédits (en 1974, bien sûr...) qui, s'ils ne sont pas ce que l'auteur a fait de mieux, valent tout de même le détour. En fait, les deux textes phares du recueil sont Résurrection et Le village enchanté, maintes fois réédités par ailleurs. Une des qualités de ce recueil est son homogénéité, qui permet en l'espace de 180 pages d'avoir une idée valable de ce dont Van Vogt est capable lorsqu'il ne se met pas à dérailler comme c'est le cas dans certains de ses romans récents (cf. l'horrible Rencontre cosmique, toujours chez J'ai Lu...). Dernière précision, il y a une nouvelle qui a sauté dans le J'ai Lu : La guerre des nerfs, qui fait partie de La Faune de l'espace.