Clifford Donald SIMAK Titre original : The Visitors, 1979 Première parution : New York, USA : Analog Science Fiction/Science Fact, d'octobre à décembre 1979. En volume, Del Rey / Ballantine Books, janvier 1980ISFDB Traduction de France-Marie WATKINS Illustration de Paul LEHR
Né en 1904 dans le Wsconsin aux Etats-Unis. Fils de fermier, il avait un goût profond pour la nature. Il fur instituteur, journaliste, et demeure l'un des plus célèbres écrivain de S-F.
Traversant le ciel de Lone Pine (Minnesota), une caisse noire, gigantesque, est venue atterrir près de la rivière, écrasant au passage la voiture d'un pêcheur de truites.
Surprise et effroi chez les gens de Lone Pine. Une météorite ? La NASA ? Journaux, TV, le Président lui-même à Washington, tout le monde est en alerte...
Et l'émotion croit : la caisse s'élève et se pose à nouveau. Elle avance maintenant dans la forêt, dévorant les arbres. Le mystère est total.
Sauf pour Jerry, le pêcheur de truites. Capturé, il a été retenu quelques heures dans « l'objet », puis éjecté. Et il n'ose parler...
Sur tout le territoire des Etats-Unis, d'autres caisses noires se posent.
A 77 ans, Clifford Simak fait preuve d'une santé littéraire qui risque de devenir une sorte de record mondial. Chaque année qui passe le voit publier régulièrement de nouveaux romans et nouvelles (l'une d'elles, The grotto of the dancing deervient d'obtenir un Nebula). Au pire, ces textes sont du « Simak moyen », c'est-à-dire largement au-dessus des standards du genre. Mastodonia, le précédent roman de Simak chez J'ai Lu, en était un bon exemple. Avec Les visiteurs, on peut dire qu'il revient au niveau de ses meilleures productions, qu'il renoue avec l'air des sommets qui soufflait sur Demain les chiens ou Au carrefour des étoiles. Tout ce qui fait le charme de Simak se retrouve dans cette belle histoire de premier contact entre l'humanité et des êtres ( ?) extraterrestres totalement incompréhensibles qui vont changer complètement les données économiques de la société actuelle. L'histoire est traitée en douceur et se consacre bien plus aux réactions des hommes qu'à la nature même des fameux Visiteurs dont l'aspect de gigantesques caisses noires volantes est loin d'être la particularité la plus frappante. En fait, ce roman représente la face humaine d'un thème dont l'inhumanité avait été traitée avec brio par Clarke dans son Rendez-vous avec Rama, disponible également chez J'ai Lu.