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Le Pays où l'on n'arrive jamais

André DHÔTEL

Première parution : Paris, France : Pierre Horay, 1955

Illustration de Jean-Louis MORELLE

J'AI LU (Paris, France), coll. Science-Fiction (1970 - 1984, 1ère série) n° 61 suivant dans la collection
Dépôt légal : mai 1979
Retirage
Roman, 256 pages, catégorie / prix : 2
ISBN : 2-277-11061-2
Format : 11,0 x 16,5 cm
Genre : Fantasy


Quatrième de couverture
     André DHOTEL est né en 1900, à Attigny dans les Ardennes. Une heureuse carrière professorale l'a conduit — en passant par la Grèce — de la Normandie à la Brie où il enseigne la philosophie au Collège de Coulommiers. André DHOTEL n'est pas seulement un professeur, mais aussi un romancier émérite et fécond. « Le Pays où l'on n'arrive jamais », l'un des plus merveilleux romans de la littérature contempo­raine, a reçu le Prix Femina.
     Gaspard, fils de forains, est élevé par sa tante qui désire lui éviter la vie désordonnée des nomades. Mais un sort malicieux suscite sans cesse autour de ce garçon des aventures bizarres. Par hasard, il rencontre un enfant fugitif qui, pour retrouver « maman Jenny » et le pays de son enfance, a décidé d'abandonner son père adoptif. Et Gaspard, malgré lui, se trouve entraîné, par une suite de péripéties merveilleuses, à retrouver son camarade et à recher­cher ensemble le pays de son enfance...
     La ténacité des enfants est enfin récompensée : sur une fête foraine, leur apparaît soudain la boutique de « maman Jenny »... Les rêves de l'enfance ont rejoint la réalité et vaincu les préjugés d'un monde qui n'était pas le leur.
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition Pierre HORAY, (1956)

    Le dernier prix Fémina est allé à André Dhôtel pour « Le pays où l’on n’arrive jamais » (Pierre Horay). Un gentil roman, qui tient à la fois du conte de fées, du « Grand Meaulnes », de « Sans famille » d’Hector Malot, et des livres de la collection scoute « Signe de Piste ». Les dames du Fémina ont pris soin de préciser que le prix était attribué à l’auteur « pour l’ensemble de son œuvre ». Celle-ci le méritait. C’est donc fort bien. Il n’en reste pas moins que, pour la plupart des lecteurs, c’est ce roman-ci qui est mis sur un piédestal – et qu’il n’a pas l’envergure du rôle. Il est vrai que, faisant suite à « La machine humaine » de Véraldi, n’importe quel Fémina paraîtrait génialement choisi.

    Ce roman plus ou moins merveilleux sonne un peu faux, paraît un peu trop fabriqué. L’auteur se force à vouloir être naturel. Comme un vieil enfant qui s’évertue à retrouver le langage de l’enfance. Mais la fraîcheur n’y est pas.

    Le thème est joli, les péripéties inégalement heureuses, la narration facile, le style agréable. L’ensemble s’avère charmant et anodin. On a perdu son temps, mais on l’a perdu en bonne compagnie.

Alain DORÉMIEUX
Première parution : 1/2/1956
Fiction 27
Mise en ligne le : 20/4/2025

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