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Le Pays où l'on n'arrive jamais

André DHÔTEL

Première parution : Paris, France : Pierre Horay, 1955

Illustration de Tibor CSERNUS
Illustrations intérieures de Jean-Olivier HÉRON

GALLIMARD Jeunesse (Paris, France), coll. 1000 soleils précédent dans la collection n° 30 suivant dans la collection
Dépôt légal : octobre 1977
Réédition
Roman, 252 pages, catégorie / prix : 1
ISBN : néant
Genre : Fantasy


Quatrième de couverture
     « Encore une catastrophe ! murmurait Gaspard. Que me reste-t-il ? Si je retourne à Lominval, je dois m'attendre à une triste réception. » Gaspard perçut le bruit d'un galop joyeux et sauvage, puis une grande clameur poussée par des gens assemblés, des voix enfin qui parlaient de la gendarmerie. Dans cette situation inextricable, Gaspard ne songea plus qu'à fuir. Il ressentait un irrésistible désir de gagner la forêt, sans aucun espoir d'ailleurs d'échapper aux conséquences de son aventure. Ce n'était pas seulement la peur, mais un élan qu'il n'aurait pu maîtriser pour retrouver, ne fût-ce que quelques instants, la paix profonde de la forêt.
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition Pierre HORAY, (1956)

    Le dernier prix Fémina est allé à André Dhôtel pour « Le pays où l’on n’arrive jamais » (Pierre Horay). Un gentil roman, qui tient à la fois du conte de fées, du « Grand Meaulnes », de « Sans famille » d’Hector Malot, et des livres de la collection scoute « Signe de Piste ». Les dames du Fémina ont pris soin de préciser que le prix était attribué à l’auteur « pour l’ensemble de son œuvre ». Celle-ci le méritait. C’est donc fort bien. Il n’en reste pas moins que, pour la plupart des lecteurs, c’est ce roman-ci qui est mis sur un piédestal – et qu’il n’a pas l’envergure du rôle. Il est vrai que, faisant suite à « La machine humaine » de Véraldi, n’importe quel Fémina paraîtrait génialement choisi.

    Ce roman plus ou moins merveilleux sonne un peu faux, paraît un peu trop fabriqué. L’auteur se force à vouloir être naturel. Comme un vieil enfant qui s’évertue à retrouver le langage de l’enfance. Mais la fraîcheur n’y est pas.

    Le thème est joli, les péripéties inégalement heureuses, la narration facile, le style agréable. L’ensemble s’avère charmant et anodin. On a perdu son temps, mais on l’a perdu en bonne compagnie.

Alain DORÉMIEUX
Première parution : 1/2/1956
Fiction 27
Mise en ligne le : 20/4/2025

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