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La Réserve des lutins

Clifford Donald SIMAK

Titre original : The Goblin Reservation, 1968
Première parution : Galaxy Magazine, avril et juin 1968. En volume : États-Unis, New York : G. P. Putnam's Sons, octobre 1968   ISFDB
Traduction de Barbara KAMIR

DENOËL (Paris, France), coll. Présence du futur précédent dans la collection n° 119 suivant dans la collection
Dépôt légal : 1er trimestre 1970, Achevé d'imprimer : 15 janvier 1970
Première édition
Roman, 224 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : néant
Format : 11,5 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction

La traductrice est nommée : Barbara Kamir.

Autres éditions
   DENOËL, 1971, 1984, 1993, 1993
   in Galaxie (2ème série) n° 60, OPTA, 1969
   in Galaxie (2ème série) n° 61, 1969
   in Galaxie (2ème série) n° 62, 1969

Quatrième de couverture
• Vivez donc avec votre ère...
et ne soyez plus « terre à terre »
• Aujourd'hui les prodiges de nos savants
et de nos techniciens,
vous permettent de matérialiser vos rêves.
• C'est ainsi que vous pourrez
sans la moindre difficulté :
diner avec un joyeux lutin,
épouser la plus jolie des fées
et dormir... avec un fantôme !
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition DENOËL, Présence du futur (2001)

     Paru en 1968, La réserve des lutins est la première d'une série d'utopies où Simak nous montre un monde heureux, ou presque (car il faut bien qu'un problème justifie l'histoire) ; ici c'est une université où cohabitent humains, lutins, fantômes même. Et le héros est une sorte de double, créé par un incident de téléporteur : le professeur Maxwell (Simak a-t-il pensé au « démon de Maxwell » des physiciens ?) veut rentrer chez lui après un voyage à la recherche d'un dragon et découvre alors qu'il est déjà rentré, mort et enterré. La recherche de ce mystère, la vente de la Terre aux Roulants et sa récupération par les humains, l'arrivée sur Terre du dernier dragon qui va se réfugier dans la Réserve des lutins, ne sont que prétextes pour nous présenter la vie merveilleuse dans cette université, les facéties des lutins et autres Petits hommes, les problèmes d'un fantôme amnésique qui, rencontrant William Shakespeare amené par une machine temporelle, se rappelle être le fantôme... de Shakespeare. Simak n'en a d'ailleurs pas fini avec l'auteur anglais, même si la « planète de Shakespeare » tire son nom d'un explorateur homonyme.

     En fin de compte un livre de pure fantaisie. (Ou faut-il écrire fantasy ? En tout cas ce n'est sûrement pas de la hard science !) Il est vrai qu'après ses grands classiques, Simak avait certainement envie de se délasser, et de délasser ses lecteurs, et que ce livre ne prétend pas traiter d'un problème fondamental ou apporter un message cosmique.

     Et, comme je l'ai déjà dit, il va répéter le thème du monde (presque) parfait, avec La planète de Shakespeare, qui se situe loin de la Terre et de ses troubles, et avec Mastodonia, où ce monde parfait, sans pollution ni aucun des ennuis de la vie moderne, sera créé dans un lointain passé.

Georges BORMAND
Première parution : 1/4/2001
dans Bifrost 22
Mise en ligne le : 11/10/2003

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