Les oies sauvages aussi se réjouissaient de la pluie qui allait éveiller les plantes et creuser des trous dans la glace des lacs. Elles ne purent demeurer taciturnes et commencèrent à lancer des plaisanteries sur la contrée. Quand elle passèrent au-dessus des grands champs de pommes de terre, si nombreux dans la région de Kristianstad et qui étaient encore dénudés et noirs, elles crièrent : « Eveillez-vous et soyez utiles. Voici venir qui vous éveille. Vous avez paressé assez longtemps. »
Apercevant des hommes qui en hâte se mettaient à l'abri de la pluie, elles interpellèrent : « Pourquoi vous presser ? Ne voyez-vous pas qu'il pleut des pains et des gâteaux, des pains et des gâteaux ? »