Dans son atelier de Londres, le peintre Basil Hallward est fasciné par son nouveau modèle, Dorian Gray. Le portrait du jeune homme sera son chef-d'œuvre. Une œuvre envoûtante, irréelle, magique...

Dorian, étonné par la révélation soudaine de son exceptionnelle beauté, se noie dans ce miroir qui lui est offert... Il ne tarde pas à émettre le vœu fou qui liera désormais à ce portrait diabolique : rester éternellement jeune, à l'image du portrait. Vœu impossible ? Et pourtant...

Unique roman d'Oscar Wilde (1854-1900), "Le portrait de Dorian Gray" (1891) possède la force poétique et philosophique des grandes œuvres et le raffinement sulfureux de la littérature fin de siècle. Dan sa ligne de "La peau de chagrin" de Balzac et du "Portrait ovale" des "Histoires extraordinaires" d'Edgar Allan Poe, il participe de cette littérature fantastique qui nous transporte ailleurs, là où la douleur fascine et le plaisir tue.

Un chef-d'œuvre dont Mallarmé disait : "Un des seuls livres qui puissent émouvoir, vu que d'une rêverie essentielle et de parfum d'âme étranges, est fait son orage."