Jack WILLIAMSON Titre original : Dragon's Island, 1951 Première parution : New York, U.S.A. : Simon & Schuster, 1951ISFDB Traduction de Alain GLATIGNY Illustration de (non mentionné)
HACHETTE / GALLIMARD
(Paris, France), coll. Le Rayon fantastique n° (39) Dépôt légal : 2ème trimestre 1956, Achevé d'imprimer : avril 1956 Première édition Roman, 256 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 11,6 x 18,2 cm✅ Genre : Science-Fiction
Dane Belfast, généticien en renom, apprend un jour, à New York, l'existence d'une race supérieure de « mutants », créée par un savant au pouvoir prodigieux, Messenger. Celui-ci a donné vie non seulement à des êtres supérieurs, mais à une race inférieure de « mulets », possédant certaines caractéristiques de l'homme, et qui servent d'esclaves à une société capitaliste exploitant la Nouvelle-Guinée. Messenger a fabriqué bien d'autres merveilles, dont un arbre de métal portant comme fruits de petits astronefs.
Messenger est poursuivi par un certain Gellian, qui veut sauver la race humaine dont l'hégémonie sur la planète est menacée par l'existence des surhommes. Dane se rangera-t-il au côté de Gellian, ou bien prendra-t-il le parti du progrès, le parti de Messenger ?
Après de multiples aventures au cours desquelles il apprend qu'il est lui-même un surhomme, Dane, poursuivi avec Messenger par une flotte militaire des U.S.A., parvient à s'enfuir en compagnie d'une jeune fille, elle aussi de la race supérieure, pour une autre planète où il pourra faire souche.
Critiques
Sous le même emblème du Rayon fantastique, mais cette fois chez Gallimard, paraît un roman de Jack Williamson, «Les dents du dragon » (Dragon's island), d'une tout autre facture. Ce n'est ni un Van Vogt, ni un Asimov, ni un Brown, mais il s'adresse, celui-là, aux adultes, ne fût-ce que par son côté scientifique. Dane Belfast, spécialiste de la génétique, est sollicité, à son arrivée à New York, par trois groupes qui veulent se l'attacher dans des buts diamétralement opposés : l'un d'eux a entrepris de lutter contre les mutants dont il existe un certain nombre sur terre, le second essaie de découvrir si Belfast lui-même n'est pas un mutant ; quant au troisième, son chef, Messenger, capitaine d'industrie, poursuit des activités éminemment suspectes du côté de la Nouvelle-Guinée où, dit-on, il emploie au lieu d'ouvriers humains, des « mulets », êtres artificiels créés à partir d'alevins. Ne sachant à quel saint se vouer, le savant demande à réfléchir, mais il en sait trop, désormais, pour que l'un des groupes puisse le laisser en liberté. Enlevé, rendu amnésique, il est entraîné dans une aventure à l'issue de laquelle il réussira toutefois à trouver sa voie. Malgré quelques petites longueurs, l'ensemble se lit avec intérêt.