Harald Childe croyait les avoir mis hors d'état de nuire. Las, les revoilà, plus séduisants, plus cruels que jamais. Ils violent, ils tuent, ils osent même séquestrer sa femme. Le détective privé de Comme une Bête n'a pas le choix : il est obligé de déclarer une guerre sans merci à la bande de vampires lubriques venus d'un autre monde. Mais cette fois-ci Gare à la Bête !
Philip José Farmer est né le 26 janvier 1918 dans l'Indiana aux États-Unis. Après avoir exercé divers métiers, il se met à écrire dans les années cinquante et obtient le prix du meilleur écrivain en 1953 pour son premier long texte : The Lovers.
Après Comme une bête il y a quelque mois, c'est au tour de sa suite, Gare à la bête, d'être rééditée par le Jardin des Livres. Une initiative opportune pour remettre à l'honneur ce roman de science-fiction à base d'extraterrestres et de Graal, complètement déjanté, et mâtiné de pornographie comme bien souvent chez Farmer.
On ne change pas une formule qui gagne, aussi ce livre nous propose-t-il en guise de « bonus » une photo pleine page de l'auteur, une dédicace (en anglais, contrairement à celle du premier tome qui était en français), ainsi que les couvertures des différentes éditions du roman à travers le monde -une excellente initiative. Seule la préface de Comme une bête est ici remplacée par une mini-interview qui n'apporte pas grand-chose, car trop courte. Mieux vaut donc savourer ce roman pour ce qu'il est : l'œuvre iconoclaste d'un auteur de SF parmi les plus inclassables.