Ce grand romancier français est né à Moscou en 1911. Venu en France, avec sa famille, en 1917, il devint célèbre en 1938 avec l'un de ses premiers romans, « l'Araigne », qui lui valut le Prix Goncourt. Il a publié depuis plusieurs romans-cycles dont les derniers en date sont « La Lumière des justes », paru dans la collection J'ai Lu, et « Les Eygletière ». Il est entré à l'Académie française en 1959.
Qu'est-ce qu'elle fait, Ève ? Elle poinçonne des tickets de métro. Geste banal ? Non, geste envoûtant qui va conduire un P.D.G. aux limites de l'amour et de la folie.
Les autres personnages de ce livre étonnant ne sont pas moins étranges. Il y a la manucure qui se fait épouser par le plus difficile de ses clients et vit avec lui des jours d'or, de soufre et de soie ; l'affreux philanthrope aux initiatives malheureuses ; l'homme solitaire qui rêve d'un enterrement de patriarche ; le couple bizarre qui révolutionne la Salle des Ventes de Versailles ; l'obsédé du marbre pour qui la chair même n'est belle que veinée ; d'autres encore...
Il y a surtout l'immense talent d'Henri Troyat, chatoyant, fascinant, qui ici se souvient qu'il est Russe et que les histoires les plus invraisemblables ne sont pas forcément les moins vraies.
1 - Les Mains, pages 5 à 22, nouvelle 2 - Le Carnet vert, pages 23 à 58, nouvelle 3 - Le Meilleur client, pages 59 à 76, nouvelle 4 - Le Retour de Versailles, pages 77 à 102, nouvelle 5 - Bouboule, pages 103 à 118, nouvelle 6 - Vue imprenable, pages 119 à 133, nouvelle 7 - Faux marbre, pages 135 à 145, nouvelle 8 - Le Diable emporte Pierre !, pages 147 à 165, nouvelle 9 - Le Geste d'Eve, pages 167 à 183, nouvelle