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Requiem pour demain

Daniel WALTHER

Première parution : Marabout, 1976

Illustration de (non mentionné)

MARABOUT - GÉRARD , coll. Bibliothèque Marabout - Science fiction précédent dans la collection n° 571
Dépôt légal : 1976
Première édition
Recueil de nouvelles, 288 pages, catégorie / prix : 3
ISBN : néant
Format : 11,5 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction

Pas d'achevé d'imprimer ni de dépôt légal identifiables comme tels, date tirée du "1976" en dernière page et du © 1976, date cohérente avec les caractéristiques du livre et les autres titres listés au catalogue.


Quatrième de couverture
     Voyages sans fin, polices infernales, solitude meurtrière, érotisme fou : Daniel Walther vit les obsessions de demain. Avec le tranchant de mots singuliers qui n'appartiennent qu'à lui, il sonde l'avenir comme on se suicide.
     Le monde est pollué. La femme n'est plus qu'un sexe. Les envahisseurs sont partout. L'espace est une oubliette et l'homme libre n'est plus qu'une escarbille dans l'oeil du Temps...
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Antienne au commandeur, pages 7 à 16, nouvelle
2 - Solstice, pages 19 à 33, nouvelle
3 - Tristes derniers jardins du monde, pages 37 à 64, nouvelle
4 - Maskakrass, pages 67 à 72, nouvelle
5 - Les Fourches patibulaires, pages 75 à 92, nouvelle
6 - Maintenant que Friedberg est mort..., pages 95 à 110, nouvelle
7 - Deux lunes endeuillées pour veiller la planète mourante, pages 113 à 118, nouvelle
8 - Fragments de la biographie de Vladimir Kostenstko ou un cas désespéré, pages 121 à 141, nouvelle
9 - Klimax, pages 145 à 164, nouvelle
10 - Mon cher amour, je suis si loin de toi !, pages 169 à 181, nouvelle
11 - Deus vel machina ?, pages 185 à 204, nouvelle
12 - Nocturne en bleu, pages 209 à 220, nouvelle
13 - Neiges et Gel d'Amour sur le Château du Couchant, pages 223 à 284, nouvelle
Critiques
 
     Si l'on passe l'agacement ressenti à l'usage systématique d'une ponctuation bizarroïde, les / et les --- — (ainsi que sur cet épouvantable pluriel de banal : banaux), on ne peut qu'être séduit ou, au moins, admiratif, devant les fulgurances brûlantes du langage walthérien, qui jongle entre Baudelaire et Lautréamont, quand il ne lorgne pas du côté de Boris Vian : « des armes qui allaient me clouer l'obscur soleil de la mort au cœur, avec douze punaises de fort calibre. » Mais les beautés du style ne font pas tout, et il n'est pas sûr que ces treize nouvelles réunies en recueil (une seule n'est pas inédite) gagnent à être lues en continuité, tant Walther se répète, obsédé qu'il est, non pas tant par la solitude, comme il le prétend, mais par des sentiments plus complexes comme la culpabilité, l'impuissance, et une certaine forme de masochisme — qui nécessiteraient une psychanalyse serrée de l'auteur et de son texte pour mieux les décrypter. On peut préférer en tout cas, aux space-operas flamboyants, les évocations plus froides d'un futur en proie au fascisme (Solstice et Tristes derniers jardins du monde surtout), et aussi son texte terminal (Neiges et gel d'amour...), superbe rêverie éclatée. Ici, Walther, dédaigneux de la thématique et de la dramaturgie, se montre moins que jamais un conteur — il est un évocateur, fascinant dans ses envolées psychédéliques.
 

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/5/1976 dans Fiction 269
Mise en ligne le : 1/1/2014

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