Voyages sans fin, polices infernales, solitude meurtrière, érotisme fou : Daniel Walther vit les obsessions de demain. Avec le tranchant de mots singuliers qui n'appartiennent qu'à lui, il sonde l'avenir comme on se suicide.
Le monde est pollué. La femme n'est plus qu'un sexe. Les envahisseurs sont partout. L'espace est une oubliette et l'homme libre n'est plus qu'une escarbille dans l'oeil du Temps...
1 - Antienne au commandeur, pages 7 à 16, nouvelle
2 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982) - in Nouvelles des siècles futurs (OMNIBUS, 2004) Première parution en 1974 (non référencée dans nooSFere).
2 - Solstice, pages 19 à 33, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
3 - Tristes derniers jardins du monde, pages 37 à 64, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
4 - Maskakrass, pages 67 à 72, nouvelle
2 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Chroniques terriennes (LIBRAIRIE PARALLÈLES, 1975) - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982) Première parution en 1973 (non référencée dans nooSFere).
5 - Les Fourches patibulaires, pages 75 à 92, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982) Première parution en 1974 (non référencée dans nooSFere).
6 - Maintenant que Friedberg est mort..., pages 95 à 110, nouvelle
2 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Gandahar n° 1 (Hubert DESINGE, 1973) sous le titre Maintenant que Friedberg est mort - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982) sous le titre Maintenant que Friedberg est mort
7 - Deux lunes endeuillées pour veiller la planète mourante, pages 113 à 118, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982) Première parution en 1973 (non référencée dans nooSFere).
8 - Fragments de la biographie de Vladimir Kostenstko ou un cas désespéré, pages 121 à 141, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
9 - Klimax, pages 145 à 164, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
10 - Mon cher amour, je suis si loin de toi !, pages 169 à 181, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
11 - Deus vel machina ?, pages 185 à 204, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
12 - Nocturne en bleu, pages 209 à 220, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
13 - Neiges et Gel d'Amour sur le Château du Couchant, pages 223 à 284, nouvelle
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Requiem pour demain (NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), 1982)
Critiques
Si l'on passe l'agacement ressenti à l'usage systématique d'une ponctuation bizarroïde, les / et les --- — (ainsi que sur cet épouvantable pluriel de banal : banaux),on ne peut qu'être séduit ou, au moins, admiratif, devant les fulgurances brûlantes du langage walthérien, qui jongle entre Baudelaire et Lautréamont, quand il ne lorgne pas du côté de Boris Vian : « des armes qui allaient me clouer l'obscur soleil de la mort au cœur, avec douze punaises de fort calibre. » Mais les beautés du style ne font pas tout, et il n'est pas sûr que ces treize nouvelles réunies en recueil (une seule n'est pas inédite) gagnent à être lues en continuité, tant Walther se répète, obsédé qu'il est, non pas tant par la solitude, comme il le prétend, mais par des sentiments plus complexes comme la culpabilité, l'impuissance, et une certaine forme de masochisme — qui nécessiteraient une psychanalyse serrée de l'auteur et de son texte pour mieux les décrypter. On peut préférer en tout cas, aux space-operasflamboyants, les évocations plus froides d'un futur en proie au fascisme (Solstice et Tristes derniers jardins du mondesurtout), et aussi son texte terminal (Neiges et gel d'amour...), superbe rêverie éclatée. Ici, Walther, dédaigneux de la thématique et de la dramaturgie, se montre moins que jamais un conteur — il est un évocateur, fascinant dans ses envolées psychédéliques.