Au XIXe siècle, en Egypte, un lord anglais et un savant allemand découvrent, dans la Vallée des Rois, le tombeau encore inviolé d'un pharaon.
A travers un dédale de couloirs et d'escaliers dérobés, ils finissent par atteindre la chambre mortuaire dans laquelle repose la momie intacte et merveilleusement conservée d'une très belle jeune fille.
Mais pourquoi une femme a-t-elle été placée dans un tombeau réservé à un roi ?
Un papyrus caché dans les bandelettes de la momie va donner la clé de ce mystère et plonger le lecteur dans l'Egypte des bibliques, décrite par Théophile Gautier avec une précision extraordinaire.
Pourtant, lorsqu'il il écrit Le Roman de la momie, Théophile Gautier ne connaît pas encore le pays des pharaons. C'est en 1869 seulement, c'est-à-dire douze après terminé son roman, qu'il le visitera !
Mais Gustave Flaubert lui a beaucoup parlé de ce pays, et lui-même a passé des jours, des semaines, à consulter les ouvrages d'égyptologie qui l'ont initiés aux hypogées, mastabas, temples et demeures princières, et un ont permis de contempler le Nil avec les yeux d'un Egyptien des anciens.
Poète, romancier et critique, Théophile Gautier, né à Tarbes et mort à Paris (1811-1872), fut l'une des figures les plus originales de son époque.
Apôtre convaincu du romantisme, il est l'auteur d'une œuvre importante et très variée qui li fit saluer par Baudelaire comme « le parfait magicien des lettres françaises » : œuvre poétique : Émaux et camées ; romanesque : Le Roman de la momie, Le Capitaine Fracasse ; critique : Les Grotesques...