PRESSES DE LA CITÉ
(Paris, France), coll. Star Wars n° (6) Date de parution : 12 avril 1996 Dépôt légal : mars 1996, Achevé d'imprimer : mars 1996 Première édition Roman, 324 pages, catégorie / prix : 120 FF ISBN : 2-258-04100-7 Format : 14,0 x 22,5 cm✅ Genre : Science-Fiction
L'Empire ne meurt jamais vraiment. Et dans la galaxie où s'affrontèrent jadis les flottes de la République et celles de Dark Vador, les contrebandiers et les Jedi, les planètes recèlent de nouveaux pièges...
Quatorze années après la destruction de la seconde Étoile Noire, autour d'un soleil auquel n'émane aucune lumière, tourne une Station d'Asile où une entité non humaine se targue d'un pouvoir universel de guérison. Quatorze années après la mort de Dark Vador, le sombre chevalier Jedi, père de Luke et de Leia, les trois enfants de la princesse et de Yan Solo sont enlevés sur Muntu Codru, un monde allié. Leia, Chewbacca et D2-R2 se lancent aux trousses du kidnappeur, un ex-officier nostalgique du défunt Empire. Pour se retrouver à un abominable rendez-vous avec le continuum Espace-Temps et le côté obscur de la Force. L'enjeu ? Leur propre sort et celui de la Nouvelle République. Et, au-delà, la survie même de l'Univers.
Après la trilogie de Timothy Zahn, qui redonna vie au mythe, le Trêve à Bakura de Kathy Tyers, qui ramena le lecteur à ces heures décisives qui suivirent Le Retour du Jedi et Le Mariage de la princesse Leia de Dave Wolverton, Vonda McIntyre perpétue la tradition avec ce volet de La Guerre des Étoiles, cette saga en passe de devenir l'une des plus fameuses de tous les temps.
Vonda McIntyre est loin d'être une inconnue dans la galaxie des auteurs de science-fiction. Traduits dans une bonne dizaine de langues, ses livres lui ont valu les deux plus hautes distinctions du genre : le prix Nebula et le prix Hugo.
J'ai déjà demandé au chef des chefs, celui qui dirige tout le petit monde de Phénix et qui fouette les esclaves que nous sommes lorsque les articles ne rentrent pas dans les délais, si je pouvais filer des notes négatives à certains bouquins. Il m'a toujours dit non. Parce que ça fait gamin, fanzineux, pas sérieux... C'est normal. Moins trois étoiles, ça fait désordre. Alors on en met une, d'étoile, pour l'effort, pour le papier, l'encre, le jus de cervelle des correcteurs ou du traducteur.
Alors vous voilà prévenu, lecteur de mon cœur. Ce nouvel avatar littéraire inspiré de l'univers de George Lucas s'est vu attribuer une étoile par nécessité typographique, mais ne mérite pas que vous dépensiez quoi que ce soit pour l'acquérir.
En fait, je n'ai jamais vu un roman aussi laid. Sans blague. Tout est laid au long de ces trois cent et quelques pages. La couverture est laide (Siudmak devrait arrêter de dessiner les personnages de la saga, il va finir avec un procès sur le coin de la tronche), l'écriture est laide (bourrée de répétitions, de phrases qui se mordent la queue, de constructions improbables...), la traduction est laide (on dit le Côté Obscur, pas le Côté Sombre ! Quand on ne sait pas, on demande...), les personnages et les créatures sont laids (Han Solo avec une barbe ? Pour se déguiser ?), l'histoire est laide (ressorts usés, ficelles et psychologie à des années-lumière de la saga), les décors sont laids (gris ou rose bonbon, au choix !) et même C3PO est laid (recouvert de couleur mauve ! ! ! !).
Vraiment, un livre laid.
J'espère juste que l'auteur n'est pas à l'image de son livre. La pauvre.