Quatrième de couverture
Arthur Cartright avait une grande vision : faire de Faligor un modèle d'intégration harmonieuse dans la République galactique. Evitant les erreurs d'une colonisation brutale, il a lancé la planète sur la voie de la modernisation avec la coopération enthousiaste de la population autochtone, une race humanoïde à fourrure dorée, qui s'est d'ailleurs remarquablement adaptée. Trop vite, peut-être, car les dirigeants indigènes, désireux de se joindre au plus tôt à la communauté des planètes, ont hâte d'accéder à l'indépendance... c'est-à-dire, les vieux démons du tribalisme aidant, à l'exercice personnel du pouvoir. Et ce qui devait être un grand projet humaniste tourne au cauchemar... Inspirée par l'histoire de l'Ouganda, l'acmé de « l'infernale comédie » à laquelle conduit toute entreprise colonialiste. Mike Resnick écrit de la science-fiction depuis plus de vingt ans tout en élevant des chiens en compagnie de son épouse. Sa découverte de l'Afrique et de ses mythes a donné ces dernières années une nouvelle orientation à son œuvre, désormais comparable aux grandes fresques d'un Vance ou d'un Farmer. Enfer est le troisième volet d'une trilogie comprenant Paradis et Purgatoire.
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