Arthur Conan DOYLE Titre original : The Case-Book of Sherlock Holmes, 1927 Première parution : Angleterre, Londres : John Murray, 16 juin 1927 / États-Unis, New York : George H. Doran Co., 16 juin 1927 Cycle : Sherlock Holmes vol. 50 à 62
« Il y avait chez Conan Doyle une double personnalité provoquant un conflit entre la logique et l'imagination. Il s'est donc manifesté d'abord par l'aspect rigoureux des aventures de Sherlock Holmes qui ont intéressé des centaines de millions de lecteurs à une branche de la logique formelle qu'il appelle à tort la déduction et qui est en réalité l'induction. Mais il y avait chez lui un autre aspect, qui l'a conduit à la fin de sa vie à s'intéresser au spiritisme, et, dès le commencement, à écrire des contes fantastiques ou de science-fiction. Il est à regretter qu'il n'ait pas consacré plus de temps à la science-fiction. Il avait des idées plus originales que Wells et il écrivait mieux que Jules Verne. Il aurait pu devenir le plus grand de tous les écrivains de science-fiction. Au lieu de cela, il consacra tous ses efforts à prouver l'immortalité de l'âme. Ne le jugeons pas, nous n'en avons pas le droit. Comme le dit un de ses biographes, John Dickson Carr : « Que personne n'ose écrire son épitaphe : il n'est pas mort. » Conan Doyle a très simplement défini ses buts :
« J'aurai atteint mon but en somme
Si j'amuse en philosophant
L'enfant qui n'est qu'un petit homme,
L'homme qui n'est qu'un grand enfant. »
Jacques Bergier
Sir Arthur Conan Doyle est né à Edimbourg, en Ecosse, en 1859. Il est mort à Crowborough (Sussex) en 1930. Issu d'une famille catholique normande (ses ancêtres orthographiaient leur nom d'Oil), il commença ses études chez les Jésuites, puis après avoir obtenu un diplôme de docteur en médecine, il s'embarqua comme médecin de bord et voyagea dans les mers arctiques et en Afrique. Il était encore médecin quand il commença à publier des romans et le succès de son premier livre l'incita à se consacrer exclusivement à l'écriture. La série des Aventures de Sherlock Holmes le rendit célèbre dans le monde entier mais fit aussi ombrage au reste de son œuvre qui compte de nombreux récits — nouvelles et romans — fantastiques, ésotériques, d'aventures et de science-fiction dont il fut l'un des grands précurseurs, d'inoubliables romans historiques et de nombreux essais. Pendant les dernières années de sa vie, Conan Doyle se passionna pour le spiritisme et les sciences occultes qui lui inspirèrent un certain nombre d'ouvrages qui font aujourd'hui l'objet d'une sorte de culte. Il est et restera dans l'histoire de la littérature comme l'un des plus grands créateurs d'univers.
1 - Jean-Pierre CROQUET, Une chronologie interne, pages 5 à 16, introduction 2 - L'Illustre client (The Adventure of the Illustrious Client, 1924), pages 19 à 43, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 3 - Le Soldat blanchi (The Adventure of the Blanched Soldier, 1926), pages 44 à 62, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 4 - La Pierre de Mazarin (The Adventure of the Mazarin Stone, 1921), pages 63 à 79, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 5 - Le Vampire du Sussex (The Adventure of the Sussex Vampire, 1924), pages 80 à 95, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 6 - Les Trois-Pignons (The Adventure of the Three Gables, 1926), pages 96 à 112, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 7 - Les Trois Garrideb (The Adventure of the Three Garridebs, 1924), pages 113 à 128, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 8 - Le Problème du pont de Thor (The Problem of Thor Bridge, 1922), pages 129 à 152, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 9 - L'Homme qui grimpait (The Adventure of the Creeping Man, 1923), pages 153 à 172, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 10 - La Crinière du lion (The Adventure of the Lion's Mane, 1926), pages 173 à 191, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 11 - La Pensionnaire voilée (The Adventure of the Veiled Lodger, 1927), pages 192 à 202, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 12 - L'Aventure de Shoscombe Old Place (The Adventure of Shoscombe Old Place, 1927), pages 203 à 218, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB 13 - Le Marchand de couleurs retiré des affaires (The Adventure of the Retired Colourman, 1926), pages 219 à 233, nouvelle, trad. Evelyn COLOMB