DENOËL
(Paris, France), coll. Présence du futur n° 224 Dépôt légal : 1er trimestre 1977, Achevé d'imprimer : 21 décembre 1976 Première édition Anthologie, 320 pages, catégorie / prix : 2 ISBN : néant Format : 10,7 x 18,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Malgré la présence d'un titre VO, cette anthologie n'est parue qu'en français.
Quatrième de couverture
Cette anthologie, établie et présentée par Maxim Jakubowski, rassemble des textes de Paul Ableman, Brian Aldiss, Hilary Bailey, J.G. Ballard, Adam Barnett-Foster, Barrington J. Bailey, Graham Charnock, Maxim Jakubowski, Langdon Jones, Ian McEwan, Michael Moorcock, Christopher Priest, Bob Shaw, Andrew Travers et Ian Watson.
Ces nouvelles très diverses tant par leurs thèmes que par le degré de célébrité de leurs auteurs, se rejoignent par l'audace de la pensée et de l'écriture. Elles offrent une image complète et vivante de la science-fiction britannique moderne et préfigurent son avenir.
L'auteur.
Ayant vécu longtemps en France, Maxim Jakubowski, écrivain de science-fiction, critique littéraire, spécialiste du disque et anthologiste, vit maintenant à Northampton, Angleterre, avec sa femme et sa fille.
Il a déjà publié dans « Présence du futur » une anthologie intitulée Loin de Terra.
1 - Paul ABLEMAN, L'Âge d'homme (Man's estate, 1970), pages 13 à 28, nouvelle, trad. Tony CARTANO 2 - Brian ALDISS, Thème éternel de l'exil : trois énigmes II (Three Enigmas II: The Eternal Theme Of Exile, 1973), pages 31 à 39, nouvelle, trad. Sonia FLORENS 3 - Hilary BAILEY, Docteur Gelabius (Dr. Gelabius, 1968), pages 43 à 46, nouvelle, trad. Sonia FLORENS 4 - James Graham BALLARD, Coïtus 80 : une description de l'acte sexuel en 1980 (Coitus 80: a description of the sexual act in 1980, 1970), pages 49 à 54, nouvelle, trad. Maxim JAKUBOWSKI 5 - Adam BARNETT-FOSTER, Accident de parcours (Casualty of peace, 1969), pages 57 à 70, nouvelle, trad. Maxim JAKUBOWSKI 6 - Barrington John BAYLEY, Le Cavalier de l'espace (The Exploration of Space, 1972), pages 73 à 96, nouvelle, trad. Tony CARTANO 7 - Graham CHARNOCK, Les Boïtes chinoises (The chinese boxes, 1970), pages 99 à 122, nouvelle, trad. Françoise CARTANO 8 - Maxim JAKUBOWSKI, Un épisode de la guerre du phosphore (Nothing extraordinary ever happens, 1973), pages 125 à 143, nouvelle, trad. Maxim JAKUBOWSKI 9 - Langdon JONES, La Salle des machines (The Hall of Machines, 1968), pages 147 à 164, nouvelle, trad. Françoise CARTANO 10 - Ian McEWAN, Géométrie dans l'espace (Solid geometry, 1974), pages 167 à 189, nouvelle, trad. Françoise CARTANO 11 - Michael MOORCOCK, Un chanteur mort (A Dead Singer, 1974), pages 193 à 217, nouvelle, trad. Maxim JAKUBOWSKI 12 - Christopher PRIEST, L'Été de l'infini (An Infinite Summer, 1976), pages 221 à 248, nouvelle, trad. Sonia FLORENS 13 - Bob SHAW, Sombre Icare (Dark Icarus, 1974), pages 251 à 267, nouvelle, trad. Sonia FLORENS 14 - Andrew TRAVERS, Ciné-orgasme (In her movie, 1976), pages 271 à 297, nouvelle, trad. Tony CARTANO 15 - Ian WATSON, Un jardin sur le toit sous le regard de Saturne (Roof garden under Saturn, 1969), pages 301 à 310, nouvelle, trad. Sonia FLORENS
Critiques
Difficile de parler d’une anthologie sans recenser les textes qui la composent, d’autant que celle-ci, pourtant dotée d’un objet clairement défini (la sf moderne britannique), présente en fait un éventail très vaste de nouvelles, tant par le fond que par la forme. Mes préférences vont à Aldiss (le thème éternel de l’exil : trois énigmes), Ballard (coïtus 80: une description de l’acte sexuel en 1980), Priest (l’été de l’infini), et surtout Un épisode de la guerre du phosphore, de Maxim Jakubowski, curieuse variation du thème très ballardien d’événements planétaires vus à travers le petit côté de la lorgnette, c’est-à-dire médiatisés par le mal de vivre du héros. À signaler aussi, Ciné-orgasme, d’Andrew Travers, où le lecteur/voyeur suit la progression d’un acte sexuel à travers les fantasmes de l’un et de l’autre participants. À part cela, le tout-venant habituel des anthologies, textes sans réel éclat dont se détachera peut-être, pour l’amateur de curiosités, un additif à Locus Solus de Raymond Roussel, commis par Langdon Jones (la salle des machines). Deux déceptions, enfin, la prestation de Ian Watson (un jardin sur le toit sous le regard de Saturne) et celle de Michael Moorcock (un chanteur mort), catalogue de clichés à la mode, déjà publiée si mes souvenirs sont bons dans Rock et Folk au cours de l’été 75. Sous ces quelques réserves. Galaxies Intérieures vaut le déplacement.